Mettre des mots (maux) sur l’acouphène – Philippe Barraqué

Acouphène et psychologie

Si vous mettez des mots (maux) sur l’acouphène : c’est un symptôme bénin, ça n’est pas une maladie, tout au plus un dommage collatéral d’un évènement traumatique, d’un dysfonctionnement physique.

L’acouphène, on n’en meurt pas. Du moins pas directement. On n’a pas une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Ça n’est pas un cancer.

L’acouphène ne nécessite pas une tierce personne pour vous aider à manger ou à vous vêtir. Il ne vous empêche pas de traverser la rue ou d’accéder à un bâtiment public.

Non, l’acouphène est encombrant, répété dans le cortex à l’infini, mais il se fera oublier un peu si vous le relativisez. Si vous l’ignorez, il vous ignorera.

Philippe Barraqué, musicothérapeute, docteur en musicologie

*Livre Dites stop à vos acouphènes, Philippe Barraqué, éditions J.Lyon (groupe Trédaniel)

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