La pompe à chaleur du voisin vous pompe l’air, réagissez! – Philippe Barraqué

Le bourdonnement permanent de la pompe à chaleur

Le bourdonnement permanent de la pompe à chaleur

Il est de plus en plus courant de subir les nuisances sonores d’une pompe à chaleur installée par votre voisin pour chauffer économiquement sa maison ou sa piscine. Problème, elle vous pompe l’air avec son bruit de fond constant. Quelques pistes pour y remédier tout en restant zen.

Ce n’est pas pour rien que les fabricants de pompes à chaleur les plus réputés usent de recommandations pour que leurs installations ne se transforment pas en psychodrames avec le voisinage. Mais sur le terrain, on constate bien souvent un mépris total de leurs recommandations, chacun se la jouant « perso » et considérant sa pompe à chaleur comme la plus silencieuse du marché. D’ailleurs, certains aiment l’écouter tourner et en faire profiter leurs chers voisins! Pourtant, si ces engins dits technologiquement évolués génèrent un volume sonore réduit entre 3 et 5 décibels, ils produisent un bourdonnement constant, des infrasons, des résonances aigües et des vibrations qui pourraient, dans bien cas, être évités. Pour les voisins, ce bruit de fond peut devenir très vite obsessionnelle, altérer leur qualité de vie, voire générer une phobie du bruit, de l’hyperacousie, des acouphènes, une dépression.

Avant de sortir ses foudres de guerre, il est toujours bon d’en parler calmement avec votre voisin qui n’a pas toujours l’oreille aussi développée que vous! Les fabricants recommandent d’isoler phoniquement la pompe à chaleur au moyen d’un caisson adapté ainsi que le local technique, d’éviter toute installation contre le mur mitoyen ou trop près de murs qui feront caisse de résonance. Psychologiquement, il est également peu souhaitable de diriger le ventilo de la pompe à chaleur vers son voisinage qui le vivra comme une agression. Votre voisin, certainement très sympathique à ses heures, placera autour de son installation des claustras ou des murs anti-bruit qui permettront de vivre en bon harmonie.

Enfin, l’argument du faible bruit de fonctionnement de la pompe à chaleur ne résiste pas à la réglementation sur les bruits de voisinage du Code de la santé publique qui indique « qu’aucun bruit particulier ne doit, par sa durée, sa répétition ou son intensité, porter atteinte à la tranquillité du voisinage ou à la santé de l’homme. » Cet article R.1334-31 foisonne dans la jurisprudence et les tribunaux n’hésitent plus à condamner les voisins « pompeurs » après, il est vrai, quelques années de procédure.

Car ce qu’il y a de plus insidieux avec ce genre de machine, c’est qu’elle ne produit pas les mêmes nuisances sonores selon les heures, la température extérieure et les réglages plus ou moins aléatoires de sa programmation. Vous savez maintenant ce qu’il vous reste à faire, réagissez et à défaut, méditez sur la pompe à chaleur et essayez de faire silence en vous! Nous vivons entourés d’outils technologiques de plus en plus bruyants. Il est urgent que leurs  concepteurs réduisent leurs bruits résiduels et conçoivent des produits qui soient agréables à entendre et à vivre. Par exemple, pourquoi les électroménagers ont des signaux sonores de fonctionnement aussi agressifs et stridents? Il serait pourtant simple d’y remédier. On se prépare une génération de sourds et de malentendants, mais c’est un autre débat.

Philippe Barraqué, musicothérapeute, docteur en musicologie, expert santé

http://www.stop-acouphenes.fr

Découverte scientifique majeure: l’acouphène est bien cérébral! – Philippe Barraqué –

Points d'impacts des régions cérébrales activant des acouphènes

Points d’impacts des régions cérébrales activant des acouphènes

Une étude scientifique publiée dans la revue médicale Current Biology fait état d’une avancée majeure dans la localisation des acouphènes au niveau du cortex cérébral.

En effet, elle relate que ces signaux corticaux ont été localisés dans le cerveau d’un patient épileptique de 50 ans qui devait bénéficier d’une chirurgie pour traiter son épilepsie résistante à tout traitement médicamenteux. Pour cela, le patient a été mis sous surveillance constante pour dresser le tableau clinique précis de ses crises, grâce à 164 électrodes implantées dans son hémisphère gauche et sur une durée de deux semaines.

Les chercheurs ont ainsi pu comparer les périodes de son activité cérébrale où l’acouphène était en phase aigüe avec celles où elles retournaient à la normale. Ils ont ainsi constaté que le signal acouphénique concernait un ensemble assez étendu de régions cérébrales. Sur la photo de l’hémisphère gauche du patient, on peut en effet constater que les localisations sont multiples et d’intensités différentes. Comme l’a déclaré le Dr Philip Gander de l’Université américaine de l’Iowa, « c’est très rare qu’on puisse suivre un patient, par cette technique d’implantation d’électrodes, qui souffre à la fois d’épilepsie et d’acouphènes. »  

Ce qui est particulièrement intéressant, c’est que la méthode d’inhibition résiduelle utilisée par ces médecins pour localiser les acouphènes, rappelle en bien des points les effets positifs et inhibants des bruits masquants en thérapie sonore. Les chercheurs ont en effet soumis leur patient à 60 séances courtes de 30 secondes de bruits écoutés au casque. Les acouphènes aigus et constants du patient ont fortement diminué après chaque écoute. Il a suffi alors de comparer l’activité cérébrale avant et après chaque séance pour constater des impacts résiduels dans le cerveau, comme le confirme le Dr William Sedley, co-auteur de la recherche et neuroscientifique à l’Université de Newcastle. Des tracés d’ondes cérébrales et neuronales spécifiques aux acouphènes ont ainsi été déterminés.

On pensait jusque-là que le signal de l’acouphène n’était vraisemblablement émis que par le cortex auditif et on découvre dans cette recherche innovante qu’une proportion très importante de régions du cerveau est impactée par les acouphènes. Mais ce phénomène si étendu est-il aussi développé lors de la survenue des bruits auditifs? Cette expérience clinique effectuée sur un cas unique ne permet pas de le définir.

Il n’en reste pas moins vrai que cette découverte valide que le signal acouphénique est avant tout cérébral, que les bruits masquants ont un effet inhibiteur et transitoire sur les acouphènes, même si certains protocoles de thérapie sonore demandent à être réévalués. Il reste toutefois à déterminer si ce mécanisme neuronal concerne tout type de bruits auditifs ou seulement certains, et surtout de tester cette méthode sur un échantillon représentatif de patients souffrant d’acouphènes et non épileptiques.

Philippe Barraqué, musicothérapeute, docteur en musicologie, expert santé

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Acouphènes? La sophrologie peut vous aider – Philippe Barraqué

CD Sophro Acouphènes cover HD

La méthode Sophro#acouphènes™ conçue par Philippe Barraqué, musicothérapeute, spécialiste des pathologies acouphéniques, atténue, masque, supprime ces acouphènes que vous ne supportez plus.

Le CD Sophro#Acouphènes™ réunit pour la première fois les techniques de métaguérison les plus avancées et celles relaxantes de la sophrologie pour traiter globalement vos bruits auditifs : cohérence cardiaque, relaxation sophronique, pratique du « chirurgien intérieur », yoga de l’oreille, bruit blanc alterné, ondes Alpha/Thêta/Delta, sons filtrés.

La voix du thérapeute vous guide vers des états modifiés de conscience qui synchronisent vos hémisphères cérébraux et agissent sur vos connexions neuronales pour déprogrammer tout signal parasite.

Idéal contre les acouphènes, l’hyperacousie, les traumatismes sonores et les déficiences auditives.

CD Sophro Acouphènes disponible dès maintenant : www.sophro-acouphenes.fr

Acouphènes solution – Philippe Barraqué – Tous droits réservés

Oreille qui claque? Essayez la manoeuvre de Valsalva – Philippe Barraqué

oreillecortexaud 

Oreille bouchée ou qui claque, avez-vous pensé à la manœuvre de Valsalva ? C’est une technique ancienne qui doit se pratiquer avec douceur et en évitant de la renouveler trop souvent. Supprimez vos clics dans les oreilles avec un petit « clac »!

Bien entendu, et c’est une question de bon sens, les conseils qui vous sont donnés ne remplacent pas votre traitement médical et il est toujours judicieux de demander l’avis de votre médecin si vous avez un doute ou des problèmes de santé, notamment au niveau des régions ORL, pulmonaire ou cardiaque.

C’est en effet une pratique médicale qui ne date pas d’aujourd’hui puisque son initiateur, Antonio Maria Valsalva, décrit cette manœuvre, qui visait à évacuer du pus de l’oreille des patients après avoir percé le tympan, dans l’ouvrage De aure humana, publié au début du dix-huitième siècle. Elle est utilisée pour rétablir la pression entre l’oreille externe et l’oreille moyenne, et de ce fait, elle demande beaucoup de soin et d’attention pour ne pas endommager le tympan et les tissus.

Pour pratiquer la manœuvre de Valsalva, suivez attentivement ces instructions :

  • Inspirez profondément. Puis expirez fortement en fermant la bouche et en bouchant le nez avec l’extrémité de l’index sur une narine et du pouce sur l’autre narine. Continuez à faire monter la pression de l’air dans le thorax jusqu’à ce que vous entendiez un petit claquement dans les tympans, signe que les trompes d’Eustache se sont bien ouvertes.
  • Relâchez la pression des doigts et respirez normalement.
  • Détendez-vous quelques instants. Ne cherchez pas à analyser.
  • Si vous n’avez pas obtenu de résultat probant, recommencez la pratique en déglutissant plusieurs fois, comme vous le feriez pour déboucher vos oreilles en avion.

La manœuvre de Vasalva fait partie des techniques vagales agissant sur le nerf pneumogastrique, notamment pour interrompre certaines crises spécifiques de tachycardie.  Le médecin ORL l’utilise également lors de son examen clinique pour vérifier que le tympan est mobile aux changements de pression et que la trompe d’Eustache fonctionne normalement. C’est donc une technique d’autoguérison intéressante à mettre en pratique, particulièrement si vous avez une sensation d’oreille « remplie d’eau » avec une audition altérée (perception des voix en arrière plan sonore, bruit de fond permanent).

Philippe Barraqué, musicothérapeute, docteur en musicologie, expert santé

Acouphènes solutions – Philippe Barraqué – Tous droits réservés –

Pétition acouphènes a atteint les 1700 signatures – Philippe Barraqué

Je voulais partager avec vous une très bonne nouvelle puisque notre pétition a atteint, grâce à votre soutien, les 1700 signatures. Il faut encore intensifier nos efforts et la diffuser autour de vous, aux élus locaux que vous connaissez, aux médecins et aux medias également.
Il est bon aussi de rappeler que notre jeune pétition est la seule à connaître une audience en constante progression. Elle offre toutes les garanties d’éthique et d’intégrité du site indépendant Change.org.
Nombre de chercheurs tant en France qu’à l’étranger nous apportent leur soutien indéfectible et les medias sont de plus en plus en recherche de témoignages souvent poignants de personnes qui vivent très difficilement les acouphènes et l’hyperacousie. C’est ainsi qu’on peut espérer à moyen terme des avancées significatives dans la prise en charge thérapeutique de ces bruits auditifs, mal de notre siècle hyper technologique qui touche en premier les plus jeunes.
Philippe Barraqué, musicothérapeute, expert santé, organisateur de la pétition « Donnez des moyens à la recherche sur les acouphènes »

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Pour signer la pétition « Donnez des moyens à la recherche sur les acouphènes, suivez ce lien : https://www.change.org/p/aux-politiques-et-%C3%A0-tous-les-d%C3%A9cisionnaires-donnez-des-moyens-%C3%A0-la-recherche-sur-les-acouph%C3%A8nes

Le MP3 et le casque audio risquent de vous rendre sourd – Philippe Barraqué

Dès 2012, je mettais en garde contre les effets dangereux de la musique compressée au format MP3, écoutée au volume maximum avec un casque audio. Les autorités médicales et les pouvoirs publics semblent enfin en prendre conscience car si les discothèques respectent les normes autorisées en décibels, c’est à chacun de prendre conscience que l’oreille est un instrument fragile et destructible de façon irréversible. Pourquoi le MP3 détruit votre oreille et manipule votre cortex auditif, voici les explications.

‘Si la nature a doté l’oreille d’un filtrage naturel avec un pavillon ouvert sur les résonances qui lui parviennent du monde extérieur, ce n’est pas pour la boucher avec quelques centimètres de plastique et de composants électroniques ! A bannir, les oreillettes fournies avec le baladeur ou le téléphone portable au profit d’un bon casque ou d’une station d’écoute.

Mais s’acheter un casque de qualité ne règle pas tous les problèmes liés au MP3. Examinons de plus près ce format de compression des données audio MPEG layer3 – son nom de code complet. Est-il si neutre que cela pour vos oreilles ?

Rappelons que les CD dits « physiques » sont enregistrés au format numérique WAV, ce qui a l’avantage de restituer la source sonore sans aucune perte mais le désavantage de générer beaucoup de mégaoctets. Télécharger ce type de fichier se révèle fastidieux car il occupe trop de mémoire et met trop de temps à s’enregistrer sur l’ordinateur, le téléphone portable ou le baladeur.

Avec le MP3, une minute d’un CD audio en 16 bits stéréo ne prend qu’un petit mégaoctet : très intéressant pour l’utilisateur qui téléchargera un maximum de titres dans un minimum d’espace et pour les producteurs et distributeurs qui en vendront plus et plus vite, sans que l’utilisateur ne sache toujours vraiment ce qu’il écoute !

Seulement, le format de compression MP3 n’a pas que des avantages. Son principe consiste à retirer les fréquences que l’oreille n’est pas capable de discerner, non qu’elles soient toujours inaudibles mais considérées comme faibles, et noyées de ce fait dans la masse sonore.

Toute la vie interne des sons est ici réduite à l’essentiel : le MP3 ne conserve que les sons « évidents », au premier plan, et supprime les autres. C’est un procédé de compression destructive.

Cette perte d’informations n’est pas ressentie par l’auditeur mais bien par le cortex auditif qui est configuré pour analyser toutes les fréquences perçues, les plus faibles constituant des « respirations », des micro-temps de repos où il peut se régénérer. L’écoute prolongée de musiques compressées au format MP3 a pour conséquence de le saturer et de générer des signaux acouphéniques.

Avec le MP3, la loi des sons les plus forts domine au détriment de ceux qui constituent la densité subtile de toute musique : une multitude de micro-événements vibratoires passés sous silence. Ainsi, plusieurs astuces de codifications du MP3 ne sont pas sans conséquence sur  votre audition :

  1. Lorsqu’il rencontre des difficultés à encoder un passage musical qui risque de perdre en qualité sonore, le MP3 se sert d’une réserve de bytes* supplémentaires prélevés sur d’autres passages de l’œuvre restituée. Ces variantes de compression répétées sur plusieurs heures d’écoute contribuent à la saturation de l’oreille et du cortex auditif.

*Le byte ou l’octet est l’unité de mémoire de l’informatique.

  1. La méthode du joint stéréo consiste à utiliser les fréquences basses que l’oreille humaine est incapable de localiser. En enregistrant certaines de ses fréquences en mono, elle simule un effet de spatialisation stéréo lorsque vous écoutez de la musique. L’exposition à ces fréquences redondantes et leurs effets sur l’oreille interne ne sont pas à sous-estimer.
  2. La technique de l’algorithme Huffman fait gagner jusqu’à 20% d’espace mémoire en moins en créant des codes de longueur variables, plus longs pour les codes numériques des sons peu usités, plus courts pour les sons qui se répètent. Mais à part quelques mégaoctets de moins sur votre disque dur, ces algorithmes ne vous apportent rien au niveau musical et encombrent vos neurones.

Face à ces traitements numériques des sons, l’auditeur est en droit de s’interroger sur la somme d’informations et de stimulations diverses que son cortex auditif doit analyser pour le simple plaisir d’écouter une musique et sur les effets à long terme de ce parasitage permanent sur ses facultés sensorielles’*

Philippe Barraqué, musicothérapeute, musicologue, expert santé

*Extrait de l’ouvrage « Dites stop à vos acouphènes », Philippe Barraqué, éditions J.Lyon, 2012

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