Transurfing et acouphènes, tout savoir sur la thérapie quantique

7359967Vous voulez tout savoir sur le Transurfing et la thérapie quantique ? Elle peut traiter vos acouphènes en modifiant vos modes de pensée, de comportement, d’agissement. Philippe Barraqué, musicothérapeute et chercheur, vous explique tout.

Toute maladie chronique oblige à se remettre en question, à faire preuve d’audace, d’ouverture. Parmi les plus récentes techniques de développement personnel, le Transurfing, créé en 2005 par le physicien quantique russe Vadim Zeland, vous apprend que la réalité est contrôlable, que dans votre existence, il n’y a pas d’objectif à atteindre puisqu’il se réalise de lui-même.

La technique du Transurfing est construite sur le modèle quantique, c’est-à-dire sur le principe que tant qu’un observateur n’observe pas, n’analyse pas tel ou tel objet, celui-ci se trouve simultanément dans tous les endroits à la fois. En vous permettant de vous dégager de vos limites, de vos stéréotypes, le Transurfing agit sur votre perception de la réalité et modifie de ce fait votre rapport au monde extérieur, votre façon de le percevoir et d’agir de façon à obtenir ce que vous voulez.

Pour l’appliquer à vos acouphènes, tant qu’ils ne mobilisent pas votre attention, ils restent dans un « espace de variantes », selon l’expression du Transurfing, là et ailleurs, sans aucune interaction avec vous. Mais en les mesurant, vous créez un seul objet « acouphènes » qui a toutes les apparences de la réalité mais qui n’est, en fait, que le reflet de votre propre conscience. Vous détruisez tous les autres potentiels pour n’imposer que votre version du réel.

  • 5 Phrases clés du Transurfing pour positiver vos acouphènes
    Voici cinq phrases-clés du Transurfing pour mieux vivre vos acouphènes :
    « Si, activement, vous ne voulez pas de quelque chose, celle-ci arrive dans votre vie. »
    « Vos pensées vous reviennent toujours comme un boomerang. »
    « En refusant de contrôler, vous prenez le vrai contrôle de la situation. »
    « N’accordez pas de signification excessive à quoi que ce soit. »
    « Renoncer à l’intention d’obtenir et remplacez-la par l’intention de donner. Au final, vous obtiendrez ce à quoi vous avez renoncé. »

Dites stop à vos acouphènes 2019 (3) Retrouvez l’article complet et 319 pages de techniques de pointe et de thérapies efficaces pour venir à bout de vos acouphènes dans le livre ‘Dites stop à vos acouphènes’ de Philippe Barraqué, Guy Trédaniel éditeur. Nouvelle édition 2019 + CD de thérapie sonore offert : disponible maintenant.


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Misophonie, lisez l’article de Marie Claire

femme-bruit-misophoneMisophonie, ces petits bruits qui nous rendent fous! Bruits de mastication, raclements de gorge, crissements de craie sur un tableau: certains sons, anodins pour certains, vous gâchent la vie au quotidien? Vous êtes peut-être misophone.

“Quand mon coloc se met à manger dans la même pièce que moi, j’ai souvent envie de le mettre en mode silencieux. Bouchons d’oreille, musique j’ai tout essayé et désormais, je préfère quitter la pièce dans laquelle il mange, car je peux devenir extrêmement désagréable sans trop savoir d’où ça vient”, explique Capucine¹, 23 ans, étudiante en sciences politiques. Capucine n’est pas hypocondriaque. Elle est misophone.

La misophonie ou l’intolérance aux petits bruits
Ce curieux trouble psychique – que l’on peut traduire littéralement par « haine du son » – est décrit par Othman Sentissi El Idrissi², psychiatre aux Hôpitaux Universitaires de Genève, comme “un état chronique caractérisé par l’aversion envers certains bruits et sons.” Encore méconnu et rarement diagnostiqué, il n’a été identifié qu’en 1997 par l’audiologiste américaine Marsha Johnson. Pourtant, comme l’explique le psychiatre: “La misophonie est bien plus fréquente qu’on ne le croit et peut même avoir de lourdes répercussions psychiques et physiques”, confirme-t-il.
Du dégoût à l’anxiété, en passant par la colère, les bruits de bouche, les sons gutturaux ou nasaux, mais aussi les craies, les cliquetis de stylo ou les touches d’un clavier d’ordinateur peuvent déclencher des réactions épidermiques. “Vous n’êtes pas bizarre, ni différent”, rassure Othman Sentissi El Idrissi. “La misophonie est un trouble réel”, insiste-t-il.
“Quand on n’est pas misophone, il est impossible de comprendre ce qui peut provoquer de telles réactions”, regrette Juliette, 24 ans, en service civique dans le domaine culturel, qui vit “un enfer au quotidien”. Et pour cause, ce trouble est extrêmement compliqué à appréhender, comme l’explique Philippe Barraqué³, musicothérapeute spécialiste de l’hyperacousie: “ elle est à la croisée de plusieurs disciplines scientifiques et médicales”. “Elle touche aussi bien à l’audition, qu’à la neurologie, la psychologie et la psychiatrie”, précise ainsi Othman Sentissi El Idrissi.

Un trouble qui remonte souvent à l’enfance
“Depuis toujours, toutes sortes de bruits de mastication, de reniflement, de raclement de gorge me mettent mal à l’aise. Plus jeune, à la maison, j’avais l’impression d’être un vrai tyran domestique. C’est devenu une private joke dans la famille”, s’amuse Martin1, 29 ans, commercial dans une agence de communication qui se reconnaît parfaitement dans le phénomène de misophonie. Un ancrage dans l’enfance que partage également Juliette. “Je devais avoir 10 ou 11 ans et je ne supportais pas les bruits de mastication, de claquement de dents ou même de respiration qui m’entouraient. Ça me mettait hors de moi. Avec le temps, ça n’a fait qu’empirer”, se souvient-elle.
Philippe Barraqué le confirme: “la misophonie peut apparaître assez tôt et se développe au cours de l’enfance et de l’adolescence. Elle relève souvent d’une souffrance psychologique, voire d’un microtraumatisme dont les personnes n’ont pas toujours conscience”, précise-t-il. Mais ce phénomène pourrait aussi être lié à des problèmes de transmission neuronale. “Pour le moment, il ne s’agit que d’hypothèses”, précise Othman Sentissi El Idrissi. Il s’agirait d’un dysfonctionnement au niveau de la connexion entre le son et l’émotion: “Notre cerveau associe automatiquement certains sons à des émotions négatives”, explique le psychiatre.

Des symptômes qui régissent notre vie sociale
Le problème avec la misophonie, c’est qu’elle peut devenir une barrière dans notre vie sociale. Ainsi Martin par exemple, a de plus en plus de mal à dormir avec sa copine. “Je ne supporte plus l’entendre respirer en dormant. Ce n’est pas une raison pour redevenir célibataire, mais j’y pense, parfois”, confie-t-il, pensif. Au bureau aussi, sa misophonie interfère dans ses relations. “Dans l’open space, j’ai un collègue qui a tendance à marteler sur les touches de son clavier. C’est insupportable. Ça réveille en moi une forme d’animosité qui me dépasse. Parfois j’ai presque des pulsions de violence à son égard”, témoigne-t-il.
Sophie, 21 ans, étudiante en littérature, voue un véritable dégoût aux bruits de bouche. “Le reniflement et la mastication, m’écœurent et me mettent mal à l’aise. J’ai la mâchoire qui se crispe et l’impression que mes dents se mettent à grincer” décrit-elle. Face à ces bruits, Juliette peut également devenir irritable. “Intérieurement, je me mets à bouillir. J’ai du mal à me contrôler. Pourtant, je suis quelqu’un de très pacifique. C’est pénible car je dois lutter constamment pour rester aimable avec ces personnes qui m’insupportent contre leur gré”.
Des comportements qui pourraient être accentués par la pollution sonore de plus en plus présente dans notre quotidien. Philippe Barraqué parle même d’un “véritable phénomène de société qui traduit l’hyperactivité et les conséquences néfastes de l’utilisation intensive des technologies. » Selon lui, les espaces de coworking et les open space engendreraient l’explosion des comportements névrotiques: « On a moins de moments pour soi, moins de repères » explique-t-il.

Une intolérance culpabilisatrice
“Lorsque je prends le petit-déjeuner avec ma sœur, je la harcèle pour qu’elle fasse le moins de bruit possible. Ce à quoi elle répond qu’il faut bien qu’elle mange. Cela donne lieu régulièrement à des disputes sans queue ni tête. Nous sommes impuissantes toutes les deux”, raconte Juliette. Un sentiment que partage Sophie: “on s’est toujours moqué de moi par rapport à ces blocages. Personne ne me prend au sérieux”. Martin, quant à lui, parle d’un syndrome Docteur Jekyll et Mister Hide. “Parfois, j’ai vraiment l’impression d’être une mauvaise personne. Pourtant je suis un bisounours dans la vie de tous les jours”.
Pour les spécialistes, il est important de considérer ces gênes sonores comme étant bien réelles. Même si on ne les comprend pas toujours. “Il n’est pas question de culpabiliser les personnes intolérantes aux sons”, explique Philippe Barraqué. “Leur souffrance psychologique est bien réelle et il ne faut pas la négliger. Même constat pour Magali Getrey, musicothérapeute, pour qui ces phobies “stigmatisent les personnes plus qu’on ne le croit, mais génèrent surtout beaucoup de culpabilité et peuvent être réellement handicapantes dans la vie personnelle et professionnelle. « Si elles ne sont pas traitées, ces intolérances peuvent parfois dégénérer en petites névroses qui nous isolent et nous désocialisent peu à peu”, rappelle-t-elle.

La misophonie, ça se soigne ?
Si le trouble n’est pas grave en soi, il peut prendre des proportions importantes. Du coup, généralement, les misophones mettent au point des techniques pour s’absoudre des bruits environnants. “J’ai développé tout un panel de stratégies d’évitements. J’ai des boules quies en permanence sur moi », reconnaît Martin, qui avoue aussi s’inventer régulièrement des déjeuners professionnels pour pouvoir manger seul. Juliette de son côté ne jure que par ses écouteurs. “Au bureau, si ma collègue se met à grignoter à côté de moi, je lance la musique à fond”, explique-t-elle.
Mais ces stratégies toutes plus farfelues les unes que les autres ne sont pas une solution sur le long terme. Comme le précise Philippe Barraqué, “la fuite et la protection ne font qu’engendrer davantage de difficultés”. Il faut se saisir du problème: “quelque part, on est tous un peu misophones. Mais quand le phénomène devient handicapant socialement et qu’on en souffre, il faut agir”, insiste Othman Sentissi El Idrissi. Si les symptômes persistent, “pensez d’abord à consulter un ORL pour écarter les problèmes d’acouphènes ou d’hyperacousie”, préconise-t-il en rappelant qu’il n’existe pas de solution médicamenteuse, excepté si la misophonie est associée à une pathologie plus sévère.
A noter que la méditation, la relaxation et la pleine conscience peuvent également être salvatrices. Sauf si le petit bruit qui vous agace vous, est celui du bol tibétain.

Article de Manon Duran, publié le 01/03/2019 dans Marie Claire
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1. Tous les prénoms ont été modifiés pour préserver l’anonymat des témoins.
2. Othman Sentissi El Idrissi, psychiatre aux Hôpitaux Universitaires de Genève.
3. Philippe Barraqué, musicothérapeute spécialisé dans l’hyperacousie, à l’initiative du site stop acouphènes et auteur de l’ouvrage “Dites stop à vos acouphènes” paru aux éditions J.Lyon en mars 2012 (nouvelle édition revue et augmentée, mars 2019)
4. Magali Getrey, musicothérapeute.


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La neurostimulation, meilleur traitement anti acouphènes

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Vos questions sur les acouphènes – Philippe Barraqué vous répond

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#Je souffre d’acouphènes mais qu’est-ce que c’est ? – Philippe Barraqué, musicothérapeute, docteur en musicologie, expert santé vous répond : « L’acouphène n’est pas un phénomène issu de notre civilisation moderne puisqu’il est décrit depuis l’Antiquité sous le nom latin de tinnitus (« tintement d’une cloche »). C’est un son qui n’est souvent entendu que par le patient et donc difficile à diagnostiquer par le médecin ORL. Il peut être perçu dans une oreille, ou dans les deux – en continu ou intermittent – sous des formes diverses: bourdonnements, chuintements, pulsations, sifflements, etc. Il s’agit souvent d’une résonance très aiguë dépassant les 8000 Hz alors que la perception de l’oreille humaine se situe entre 20 Hz et 20 KHz.
#Y en a t-il de plusieurs sortes ? – P.B. : « On distingue deux sortes d’acouphènes : – les acouphènes objectifs (5% des cas) qui proviennent d’un problème intracrânien (contractions musculaires de la face, vertèbres cervicales), dentaire (malocclusion), circulatoire (carotide), vasculaire cérébral (hypertension), tumoral (neurinome) ou en relation avec le tympan et la trompe d’Eustache. En traitant la cause, ces acouphènes peuvent régresser. – les acouphènes subjectifs ou neurosensoriels, affectant les cellules ciliées de l’oreille interne, la cochlée et la transmission des signaux auditifs au système nerveux et au cortex cérébral (les cas les plus courants). Une surdité partielle ou un déficit auditif sur certaines fréquences favorise souvent l’apparition des acouphènes. La perception de voix ou de musiques immatérielles sont à distinguer des acouphènes. Ce sont des hallucinations auditives, parfois liées à des maladies mentales, même si des déficients auditifs les perçoivent parfois en situation de stress extrême. Certains états modifiés de conscience ou d’addictions peuvent provoquer ce type de trouble de la perception. »
#Quelles en sont les causes ? – P.B. : « Si le premier type d’acouphène est clairement identifiable médicalement, les phénomènes déclencheurs de l’acouphène neurosensoriel sont le plus souvent d’origine traumatique (traumatisme sonore, musique à fort volume) et/ou psychosomatique (anxiété, burn-out, choc émotionnel, dépression, malaise vagual, surmenage, troubles obsessionnels compulsifs). Mais ne sont pas à exclure : – les interactions médicamenteuses ototoxiques (anti-inflammatoires, antipaludéens, chimiothérapie, diurétiques, vasodilatateurs), – les intoxications aux métaux lourds (amalgames dentaires, électrogalvanisme buccal), – les boissons dopantes, les inhibiteurs de digestion (café, thé, etc.), – les allergies alimentaires, les carences nutritionnelles, – la dorsalgie, la fibromyalgie, la maladie de Lyme, le syndrôme du côlon irritable – le stress oxydatif, les inflammations chroniques, – les effets négatifs des ondes électromagnétiques, des infrasons et des pollutions ambiantes. Autant dire que les champs de la recherche scientifique sont nombreux pour comprendre les mécanismes complexes des acouphènes, notamment au niveau du cortex cérébral. »
#Quelles sont les conséquences des acouphènes sur la santé ? – P.B. : « L’environnement sonore devenant une agression permanente, ce vécu influe sur votre équilibre nerveux jusqu’à vous rendre irritable et dépressif. Ces difficultés à maîtriser l’ouïe provoquent des migraines, des vertiges, une sensation de mal-être et de solitude qui perturbe la vie relationnelle et peut entraîner un processus de désocialisation. Sortir de ce cercle infernal qui alimente vos acouphènes et vous isole chaque jour davantage doit être votre priorité. Des groupes de paroles existent et des thérapies douces sont là pour adoucir vos bruits auditifs. Il faut aussi prendre le temps d’écouter les musiques internes du corps, de se poser, de se recentrer, de respirer pleinement afin que chaque respiration efface toute tension, toute dissonance en vous. »
#L’acouphène est-il le signal d’alarme d’une maladie ? – P.B. : « L’acouphène est un indicateur symptomatique de certaines pathologies liées à l’oreille interne: – l’otospongiose (l’étrier ne transmet plus les vibrations sonores), – le neurinome (tumeur bénigne invasive), – les maladies de Paget et de Ménière (bruits dans le grave, surdité, vertiges). C’est également un bon indicateur en cas d’allergies, de diabète, d’intolérances alimentaires (glutamate, gluten…) de troubles digestifs, endocriniens et de maladies dégénératives (parkinson, sclérose en plaque, etc.). Plus généralement, il est lié à une perte de l’audition et parfois à un bouchon de cérumen qui obstrue le conduit auditif. »
#Pourquoi l’acouphène est-il si perturbant psychologiquement? – P.B. : « L’acouphène est la production d’un signal nerveux anormal qui atteint votre perception consciente lorsque le système nerveux végétatif est déséquilibré à cause d’un stress ou d’une maladie. Certaines personnes le supportent très bien, voire l’ignorent, alors que d’autres le vivent très mal, notamment la nuit où il provoque des insomnies. Car faute de vous y habituer, vous vous confrontez à l’acouphène. Ce signal auditif semble vous répéter à l’infini l’émotion, le conflit, le mal-être que vous ne voulez pas entendre. Pire, il est devenu un « avatar » sonore, un membre encombrant de votre famille auquel vous prêtez beaucoup de pouvoir et de méfait. Il s’est placé au centre de vos préoccupations et pour l’instant, il a gagné! Il s’agit donc de limiter l’emprise de l’acouphène notamment par la thérapie sonore et de désactiver au maximum les réactions neurovégétatives qu’il provoque. L’aide apportée par une psychothérapie courte de type cognitive et comportementale peut s’avérer utile pour pacifier le mental et accompagner vos soins thérapeutiques. L’autohypnose et la sophrologie sont également conseillées. »
#Que faire médicalement ? – P.B. : « Suivez les conseils suivants : – Faites un bilan complet de santé. – Prenez rendez-vous avec votre dentiste pour vérifier l’état de vos dents. – Consultez un médecin ORL dès l’apparition des acouphènes car plus vous agirez vite, plus vous aurez de chance de les traiter efficacement. En effet, les acouphènes apparaissent souvent progressivement et de façon intermittente avant de devenir constants. Ne les laissez pas s’installer! – Les tests audiométriques ne dépassant pas le seuil acouphénique des 8000Hz, il est préférable de faire un examen audiométrique des hautes fréquences afin de rechercher les pertes auditives dans les zones atteintes par vos bruits parasites. Votre médecin ORL vous proposera un protocole thérapeutique alliant de l’allopathie, des thérapies de confort et éventuellement un appareillage adapté à votre cas. »
*Ces conseils vous sont donnés à titre préventif par Philippe Barraqué, musicothérapeute, docteur en musicologie, expert santé. Ils ne remplacent en aucun cas votre traitement médical.

Partagez ces conseils. La recherche avance et vous êtes de plus en plus entendus. Merci.


Thérapie sonore anti acouphènes recommandée par des médecins ORL et le magazine TOP SANTE : www.stop-acouphenes.fr

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J’hallucine que faire? – Philippe Barraqué

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Qu’elles soient visuelles ou auditives, ces perceptions erronées sont, selon des recherches scientifiques récentes, la conséquence d’une perte du contrôle de l’imagination par le cortex cérébral.

Pour être encore plus précis, les chercheurs pensent qu’il s’agit d’un dysfonctionnement de la capacité cognitive à classer les événements en faits imaginaires ou réels. D’autres émettent l’hypothèse d’une élimination exagérée de synapses lors de la phase de développement du cerveau qui produirait à terme la perception de mots inexistants. Même les techniques sophistiquées de l’imagerie médicale ne permettent pas d’identifier une cause unique à ces voix souvent harcelantes ou ces images dévoreuses d’émotions.

En effet, différentes anomalies cérébrales pourraient être impliquées dans ces dialogues subliminaux et très déstabilisants : addictions à des médicaments ou des drogues, réaction post traumatique du cerveau à une amputation, une cécité ou une surdité accompagnée ou non d’acouphènes.

L’explication la plus courante des hallucinations est une erreur d’attribution des stimuli par le cerveau qui ne réalise pas que ces messages parasites sont produits par lui-même. Comme le souligne le professeur de pédopsychiatrie Renaud Jardri, « c’est le trouble de la distinction soi/non-soi. Chez les patients souffrant de schizophrénie, ce trouble hallucinatoire pourrait découler d’anomalies cérébrales identifiées en imagerie médicale … »

En 2002, une étude menée chez des patients a démontré que leur expression parlée n’active pas simultanément les deux régions cérébrales dédiées à la perception du langage : les aires de Wernicke et de Broca. Ce défaut de synchronisation « pourrait contribuer à l’erreur d’attribution de ses propres pensées à une source externe », selon les auteurs de ces recherches.

Mais comment ce processus d’hallucinations intervient-il chez des patients qui ne souffrent pas de problèmes psychiatriques? La science est encore muette et sans doute devrait-elle s’intéresser davantage aux états extatiques, aux états modifiés de conscience, voire aux effets qu’exercent sur la perception les pratiques de la prière, de la méditation, de la transe, pour trouver les clés manquantes à ces voix ou ces images fantômes qui hantent le quotidien de patients qui hésitent à en parler, tant le sujet reste tabou dans notre société.

Philippe Barraqué, musicothérapeute, musicologue, expert santé

  • Sources : Professeur Renaud Jardri (CHRU de Lille), K.B, photo street art.

CD de thérapie sonore et de bruits de masquage : www.stop-acouphenes.fr


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Neurostimulation Anti Acouphènes, efficacité maximum

 

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Acouphènes, tous les conseils sur stop-acouphenes.fr

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Vous avez des acouphènes depuis peu de temps, suite à un traumatisme sonore, une forte émotion, un problème ORL, vous trouverez sur le site Stop Acouphènes une solution sur mesure pour vos désordres auditifs.

Quoi de plus flippant que ce son continu qui perturbe votre vie sociale et vous empêche de dormir. Vous êtes de plus en plus nombreux à en souffrir parce que vos oreilles ont été trop stressées par des écoutes musicales intensives ou parce que vous traversez une période de remise en question, de stress, de dépression passagère.

En fait, pour ne pas garder les acouphènes, pour ne plus être perturbé par le moindre bruit, ce qu’on appelle l’hyperacousie, il faut agir vite. Il y a de nombreuses techniques qui peuvent vous aider et il serait dommage de ne pas les connaître. C’est souvent très simple de résoudre un problème d’acouphènes quand ils sont récents, beaucoup plus long quand ils sont déjà installés.

La bonne résolution est de consulter sans tarder ce site de référence : www.stop-acouphenes.fr


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Un intolérant au bruit témoigne – Philippe Barraqué

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Un musicien québécois témoigne de son intolérance au bruit, ce qu’on appelle l’hyperacousie, et des moyens qu’il a mis en œuvre pour pouvoir continuer à faire de la musique malgré son problème psycho-auditif.

« Je suis acouphénique depuis une quinzaine d’années et musicien amateur depuis une douzaine d’années. Je suis membre de cinq formations musicales, dont une harmonie (orchestre d’instruments à vents et percussions) d’une cinquantaine de musiciens.

Quelque temps avant de joindre ce premier groupe, j’ai vécu une période d’intolérance au bruit (que j’ai compris plus tard comme étant de l’hyperacousie). Ceci m’a amené doucement vers l’isolement. Tranquillement, je me suis mis à décliner les invitations au restaurant (ah! les gens parlent de plus en plus fort et tous en même temps par surcroit!), j’évitais les concerts (mon Dieu! que les flûtes traversières sont puissantes de nos jours, et que dire des groupes rock!) et je n’avais plus le goût d’aller au cinéma (il devrait y avoir une loi contre autant de décibels!). Je ne m’apercevais pas que c’était mon oreille qui changeait, pas les gens.

C’est en commençant à jouer avec mon orchestre d’instruments à vent que j’ai compris que je ne pourrais pas survivre longtemps si je ne faisais pas quelque chose : cela devenait de plus en plus douloureux à chaque pratique. J’ai consulté une audiologiste qui m’a fait passer des tests et m’a annoncé que je souffrais d’hyperacousie; et que ça se soignait habituellement assez bien avec des bouchons moulés.

J’ai donc pris rendez-vous avec un audioprothésiste qui m’a fabriqué des bouchons, dits de musiciens à cause de leur capacité à atténuer les sons également sur tout le spectre des fréquences audibles, permettant au musicien d’avoir un son atténué, mais balancé. Pendant quelques semaines, j’ai suivi la prescription de l’audioprothésiste : ne mettre les bouchons que lorsque la douleur était présente et les enlever dès que cette source de douleur était absente; ceci pour assurer mon confort, d’une part, mais aussi pour permettre à l’oreille de se désensibiliser en étant exposée aux bruits ambiants normaux.

Au début de mes pratiques, je les mettais toujours. Après quelques semaines, j’ai commencé à oublier de les mettre. La douleur surgissait, mais pas toujours. Après quelques mois, je me suis aperçu que la douleur était absente. Je ne sentais plus le besoin de les mettre.

Aujourd’hui, je les porte toujours sur moi (mais pas dans mes oreilles) comme assurance contre la douleur. Je ne les porte qu’occasionnellement. Ma sensibilité à la douleur a diminué drastiquement. Aujourd’hui, je suis capable de tolérer les applaudissements et les assiettes qui s’entrechoquent, ce qui me déchirait le tympan auparavant. »

Normand G. (source : Acouphènes Québec)


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Hyperacousie, conseils pour en guérir

guérison épanouissement

L’hyperacousie, contrairement aux acouphènes, est une intolérance aux bruits qui est relativement facile à guérir. Philippe Barraqué, créateur de la méthode Stop Acouphènes, vous donne des conseils pour y parvenir.

Si l’hyperacousie n’est pas associée à des acouphènes ou à une pathologie invalidante, il y a des moyens simples pour en venir à bout. La première règle est d’utiliser les bouchons d’oreilles à bon escient. Si vous bouchez vos oreilles en permanence, vous allez augmenter votre sensibilité aux bruits car l’organe auditif a besoin de la pression de l’air extérieur pour bien fonctionner et que la nature l’a ainsi fait. Les bouchons seront donc réservés aux expositions sonores à risque comme les concerts, les discothèques, etc.

La deuxième règle est que l’hyperacousie arrive dans la plupart des cas sur un terrain psychologique fragile et anxiogène. Il suffit d’un choc émotionnel, associé ou non à un traumatisme sonore, pour que le processus infernal de l’allergie aux sons se mette en place. Il s’en suit des crises d’angoisse, de panique, qui dominent bien souvent le récit qu’en font les patients hyperacousiques.

De l’hyperacousie, il n’y a qu’un pas pour plonger dans la misophonie avec une désocialisation provoquée par le rejet de tout bruit émanant de l’environnement sonore proche. Un bruit de mastication, une cuillère qui tombe, le son du moteur du frigidaire, le voisinage, tout se transforme en une bombe sonore provoquant un repli quasi autistique sur soi. Donc, il ne faut pas hésiter à consulter un psy et le plus possible méditer, se relaxer, s’oxygéner, voir des amis pour éviter une marginalisation sociétale parfois définitive.

La troisième règle est d’arrêter de tisser en permanence des pensées toxiques, de stopper l’analyse hypocondriaque de votre « hyper ». Il n’est qu’à lire sur des pages et des pages de certains forums, les analyses détaillées au scalpel des hyperacousiques, leur agressivité entre eux, leurs pensées mortifères, pour vous encourager à sortir bien vite de ce cercle vicieux en  vous accordant des temps de lâcher prise, voire en utilisant la technique de la cohérence cardiaque (six cycles de respiration par minute).

La quatrième règle est d’avoir recours à la thérapie sonore et en particulier au bruit Brown très adapté aux hyperacousiques. Beaucoup de patients l’ont adopté.

Vous voyez qu’il ne vous ait pas proposé de recettes miracles pour guérir mais des solutions pérennes pour y parvenir. Donc, vous prenez votre manteau, vos baskets et vous renouez avec le monde extérieur. Promis?

Philippe Barraqué, thérapeute, musicothérapeute, expert santé


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La sophrologie diminue vos acouphènes

 

CD Sophro Acouphènes - Philippe Barraqué

Une séance de sophrologie anti-acouphènes à domicile et toujours disponible

Inspiré par les techniques traditionnelles du yoga, de l’hypnose et de la méditation, le neuropsychiatre colombien Alfonso Caycedo a fondé les bases de la sophrologie au milieu du siècle dernier. Sa méthode s’articule autour de deux axes thérapeutiques : les relaxations dynamiques et les sophronisations. Une aide thérapeutique précieuse pour diminuer les acouphènes et relaxer les oreilles, le corps et l’esprit.

Le stress, l’atténuation d’une douleur, le sevrage addictif, les troubles psychosomatiques, la préparation à un examen, le développement des potentialités créatives, tels sont les multiples possibles de la sophrologie qui a pour objectif de structurer la personnalité et de l’épanouir pleinement.

L’utilisation des techniques sophrologiques pour les acouphènes n’a que des avantages puisqu’en détournant votre attention de ces bruits désagréables par des exercices psychocorporels et suggestifs adaptés, elles vous donnent les outils nécessaires pour reprendre le contrôle sur eux.

  • Les relaxations dynamiques favorisent la détente physique et mentale par la respiration, la conscientisation du corps, le développement des potentialités intuitives et créatives.
  • Les sophronisations se déroulent avec un thérapeute qui guide le patient jusqu’à un état intra-sophronique entre veille et sommeil (rythme Alpha) lui permettant de le traiter par différents protocoles de suggestions mentales et sensorielles dont les effets positifs se prolongeront bien après la séance.

En coupant votre amplificateur émotionnel, la sophrologie vous aide à élever votre conscience au-dessus du tumulte des acouphènes pour qu’en simple observateur vous puissiez agir sur les mécanismes de souffrance et de dépendance que ces bruits parasites ont installés.*

Philippe Barraqué, musicothérapeute, expert santé

*source : Dites stop à vos acouphènes, Philippe Barraqué, éditions J.Lyon


CD Sophro Acouphènes – une séance de sophrologie anti acouphènes à domicile

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L’hyperacousie, souvent psy, parfois acquise

trithérapie anti-acouphènesL’hyperacousie est un terme générique qui regroupe un certain nombre de symptômes liés à des pathologies qui rendent l’audition du monde extérieur très difficile. La plupart du temps, il s’agit d’un trouble psychologique, voire psychotique, souvent lié à un traumatisme émotionnel ancien durant l’enfance.

Mais, bien entendu, les personnes qui ont une déficience auditive sont sujettes à l’hyperacousie, car ne percevant plus que certaines fréquences souvent situées dans le medium, les sons très aigus ou très graves leur sont devenus étrangers, voire hostiles. Comme le disait mon cher ami Alfred Tomatis, un chanteur ne peut reproduire que ce qu’il entend. S’il perd des fréquences auditives dans l’aigu ou dans le grave, il ne pourra plus les chanter. Le principe thérapeutique sera donc de l’immerger à nouveau dans ces fréquences, de les lui faire entendre au quotidien pour que son cortex auditif s’y habitue (ce qu’on appelle aujourd’hui l’habituation) et « recâble ses neurones ».

L’hyperacousique a donc une fâcheuse tendance à se replier sur lui-même dans un cocon protecteur. En cela, on peut se poser la question d’une prédisposition autistique, ce que Dolto appelle « l’enfant qui n’est pas né ». Comment le faire renaître? Certainement pas en le confinant chez lui avec ses bouchons d’oreilles sur mesure et sa phobie des sons. Car l’hyperacousie flirte souvent avec la misophonie : une allergie névrotique à tout bruit, à toute relation. Les ORL sont, la plupart du temps, démunis face à une hyperacousie psy car bien entendu, il y a une souffrance réelle du patient mais aucun signe clinique. Par acquis de conscience, et surtout pour rassurer le patient, le praticien lui fait passer une IRM qui n’apporte rien au diagnostic, mais qui augmente souvent son hyperacousie par les « bruits de marteau piqueur » qu’elle lui a fait subir!

Comme vous l’aurez compris, la clé de sortie de l’hyperacousie, c’est un retour à une socialisation douce, à du relationnel, associés à des thérapies de relaxation (yoga, méditation, thérapie sonore, sophrologie). Il n’y a pas d’autres possibilités et aucun médicament disponible pour faire sortir l’hyperacousique de chez lui pour renaître à la vie.

Philippe Barraqué, musicothérapeute, musicologue, expert santé


Stop Acouphènes, la référence en thérapie sonore anti-acouphènes recommandée par les ORL et les audiologues

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Un bioacousticien en quête de silence

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Après un traumatisme auditif dont il ne s’est remis que partiellement, Gordon Hempton a créé un sanctuaire du silence à l’ouest des Etats-Unis, au cœur de l’Olympic National Park (Etat de Washington). Une pierre rouge, posée en 2005 sur une bûche couverte de mousse, symbolise les quelques centimètres carrés de silence qu’il s’efforce de protéger.

Aller retrouver le silence est un pèlerinage pour Gordon Hempton. Lorsqu’il est assailli par le doute, il s’éloigne du tumulte de la ville et s’enfonce dans l’Olympic National Park. « Dans ces moments-là, je sais ce qui est bien, et je sais ce qui est mal. Dans le silence, je sais ce que je suis, et je sais ce que je fais », précise-t-il.

Ecouter le silence de la nature est une expérience spirituelle. Rien d’étonnant à cela, puisque « le silence est un point commun à toutes les religions », soutient Timothy Gallati. Ce diplômé de Harvard rappelle également que le silence est nécessaire pour atteindre des états mentaux méditatifs.

Que faire, alors, lorsque l’on est citadin et que l’on n’a pas de sanctuaire de silence à portée de main ? Le travail doit peut-être venir de soi. « Plus encore que l’audition, ce que nous perdons dans le monde d’aujourd’hui, c’est la capacité à vraiment écouter, remarque Gordon Hempton, qui compare une conversation à un combat. Dans un combat, il ne faut pas qu’il y ait de moment sans action ; c’est pareil pour une conversation, de nos jours. S’il y a un silence, il faut tout de suite que l’on vienne le remplir. »

Commencer par réapprendre à écouter, donc. Et c’est pour permettre à tous de méditer, bercés par le babil de la vie, le bruissement du vent dans les feuilles, le pépiement des oiseaux et la clameur de l’orage, que Gordon Hempton les enregistre et les partage dans la soixantaine d’albums qu’il a publiés.

Depuis trente-cinq ans que Gordon Hempton parcourt le monde, micro à la main, enrichissant sa bibliothèque de milliers d’heures de « sons de la vie », il n’a pu répertorier qu’une cinquantaine de zones à l’abri des nuisances sonores humaines.

Lorsque ce bioacousticien américain part en quête de silence, il ne cherche pas l’absence de bruit – chimère s’il en est – mais pense plutôt à quelque chose qui s’écoute, tout ce qui compose la biophonie (le son des êtres vivants) et la géophonie (le son des éléments naturels tels que le vent ou l’eau).

Fondateur et vice-président de One Square Inch of Silence (quelques centimètres carrés de silence), il milite pour la protection des espaces sonores, qui sont de plus en plus affectés par l’anthropophonie (sons d’origine humaine). « Si rien n’est fait pour préserver et protéger ces zones, écrit-il sur le site de la fondation, le silence risque de disparaître dans les dix prochaines années. »*

Philippe Barraqué, musicothérapeute, musicologue, expert santé

stop-acouphenes.fr – La référence en thérapie sonore anti-acouphènes recommandée par les ORL et les audiologues.

Source : Le Monde, Nicolas Celnik

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Quand les misophones déjeunent – Philippe Barraqué

 
déjeuner entre misophones
Quand les misophones déjeunent, ça donne une longue table qui se poursuit à l’infini entre les ramures des arbres.
Le bercement des branches et les mets délicats accueillent celles et ceux qui ont une phobie du bruit.
C’est un combat à mener pour se faire violence, sortir de chez soi et se confronter aux autres, même s’ils souffrent aussi de phobies sonores.
Philippe Barraqué, musicothérapeute, docteur en musicologie, expert santé
La référence en thérapie sonore

La pompe à chaleur du voisin vous pompe l’air, réagissez! – Philippe Barraqué

Le bourdonnement permanent de la pompe à chaleur

Le bourdonnement permanent de la pompe à chaleur

Il est de plus en plus courant de subir les nuisances sonores d’une pompe à chaleur installée par votre voisin pour chauffer économiquement sa maison ou sa piscine. Problème, elle vous pompe l’air avec son bruit de fond constant. Quelques pistes pour y remédier tout en restant zen.

Ce n’est pas pour rien que les fabricants de pompes à chaleur les plus réputés usent de recommandations pour que leurs installations ne se transforment pas en psychodrames avec le voisinage. Mais sur le terrain, on constate bien souvent un mépris total de leurs recommandations, chacun se la jouant « perso » et considérant sa pompe à chaleur comme la plus silencieuse du marché. D’ailleurs, certains aiment l’écouter tourner et en faire profiter leurs chers voisins! Pourtant, si ces engins dits technologiquement évolués génèrent un volume sonore réduit entre 3 et 5 décibels, ils produisent un bourdonnement constant, des infrasons, des résonances aigües et des vibrations qui pourraient, dans bien cas, être évités. Pour les voisins, ce bruit de fond peut devenir très vite obsessionnelle, altérer leur qualité de vie, voire générer une phobie du bruit, de l’hyperacousie, des acouphènes, une dépression.

Avant de sortir ses foudres de guerre, il est toujours bon d’en parler calmement avec votre voisin qui n’a pas toujours l’oreille aussi développée que vous! Les fabricants recommandent d’isoler phoniquement la pompe à chaleur au moyen d’un caisson adapté ainsi que le local technique, d’éviter toute installation contre le mur mitoyen ou trop près de murs qui feront caisse de résonance. Psychologiquement, il est également peu souhaitable de diriger le ventilo de la pompe à chaleur vers son voisinage qui le vivra comme une agression. Votre voisin, certainement très sympathique à ses heures, placera autour de son installation des claustras ou des murs anti-bruit qui permettront de vivre en bon harmonie.

Enfin, l’argument du faible bruit de fonctionnement de la pompe à chaleur ne résiste pas à la réglementation sur les bruits de voisinage du Code de la santé publique qui indique « qu’aucun bruit particulier ne doit, par sa durée, sa répétition ou son intensité, porter atteinte à la tranquillité du voisinage ou à la santé de l’homme. » Cet article R.1334-31 foisonne dans la jurisprudence et les tribunaux n’hésitent plus à condamner les voisins « pompeurs » après, il est vrai, quelques années de procédure.

Car ce qu’il y a de plus insidieux avec ce genre de machine, c’est qu’elle ne produit pas les mêmes nuisances sonores selon les heures, la température extérieure et les réglages plus ou moins aléatoires de sa programmation. Vous savez maintenant ce qu’il vous reste à faire, réagissez et à défaut, méditez sur la pompe à chaleur et essayez de faire silence en vous! Nous vivons entourés d’outils technologiques de plus en plus bruyants. Il est urgent que leurs  concepteurs réduisent leurs bruits résiduels et conçoivent des produits qui soient agréables à entendre et à vivre. Par exemple, pourquoi les électroménagers ont des signaux sonores de fonctionnement aussi agressifs et stridents? Il serait pourtant simple d’y remédier. On se prépare une génération de sourds et de malentendants, mais c’est un autre débat.

Philippe Barraqué, musicothérapeute, docteur en musicologie, expert santé

http://www.stop-acouphenes.fr