Les gènes de l’audition en question – Philippe Barraqué

trithérapie anti-acouphènes

Acouphènes Solutions

Chaque année, des professionnels de santé et des associations nous rebattent les oreilles avec les problèmes auditifs, et particulièrement les acouphènes. Des enquêtes sont faites, beaucoup de budgets de communication sont dépensés, mais sans amélioration pour le quotidien des malades. Mais au fait, y a-t-il des gènes qui « manipulent » notre oreille au point de la faire disjoncter? Le musicothérapeute français Philippe Barraqué répond à ces questions.

Acouphènes Solutions : A-t-on localisé les gènes responsables de l’audition ?

  • Philippe Barraqué : Oui, ils ont été localisés depuis une vingtaine d’années et sont au nombre d’une centaine. C’est dire l’importance de l’audition dans nos mécanismes psychosensoriels et moteurs.

A.S. : Ces gènes sont-ils responsables des maladies du système auditif?

  • P.B. : Il est certain qu’ils jouent un rôle dans la survenue de beaucoup de ces maladies, particulièrement dans les cas de surdité précoce ou de déficiences auditives innées. L’Université Rockefeller a ainsi identifié 39 types de surdité dont le caractère dominant est la transmission génétique.

A.S. : Croyez-vous que ces gènes puissent jouer un rôle dans les acouphènes?

  • P.B. : L’acouphène est un symptôme dont les causes sont multiples. C’est la difficulté actuelle de poser un diagnostic et d’établir un protocole thérapeutique de confort pour chaque cas. Le rôle des gènes dans ce trouble auditif n’est pas établi par la science, même si les traitements par la thérapie génique sont prometteurs, surtout pour les surdités profondes. Les acouphènes sont majoritairement dus à des écoutes dites « à risque » chez les jeunes qui stressent leurs oreilles en écoutant des musiques à très fort volume sonore. Ils font partie également des dommages collatéraux de beaucoup de maladies et des effets indésirables de leurs traitements médicamenteux.

A.S. : Y-a-t-il des solutions pour venir à bout des acouphènes ou tout du moins pour les rendre supportables?

  • P.B. : Ce qui pose problème c’est ce son continu qui pollue la vie de tous les jours, une sorte de « son fantôme » que le cortex auditif reproduit comme un « message d’erreur ». En effet, certaines cellules de l’oreille interne libèrent des neurotransmetteurs qui transmettent le signal sonore jusqu’au cerveau. Pour agir dessus, il y a les thérapies d’habituation qui ont une action sur la plasticité cérébrale comme la thérapie sonore, les thérapies comportementales et cognitives. La sophrologie et l’hypnose donnent des résultats encourageants. En dernier recours, l’appareillage auditif avec un générateur de bruit blanc.

A.S. : Comment faire connaître les dangers qui menacent notre audition auprès du grand public?

  • P.B. : D’abord, il faudrait faire de la prévention en milieu scolaire en sensibilisant les jeunes au fait que l’oreille est un organe complexe et fragile. Rendez-vous compte que la cochlée, dans l’oreille interne, est constituée de 17000 cellules ciliées réparties sur quelques millimètres pour recevoir et sélectionner toutes les fréquences entre 20Hz et 20000 Hz! Lorsqu’elles sont endommagées par un traumatisme sonore, c’est bien souvent irrémédiable car elles ne s’auto réparent pas. Ce sont les cellules ciliées captant les fréquences aigues qui sont en première ligne car elles se trouvent à la base du clavier cochléaire. C’est pour cela que la fréquence la plus courante d’un acouphène est autour de 4000 Hz.

Philippe Barraqué, musicologue, musicothérapeute, expert santé



2018. Acouphènes Solutions – Tous droits réservés

Acouphènes, l’enquête ifop 2018 d’un fléau – Philippe Barraqué

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L’enquête Ifop 2018 sur l’audition des français vient de sortir. Cette enquête révèle une progression préoccupante des troubles auditifs, en particulier des acouphènes, chez les jeunes.

82% des personnes interrogées déclarent avoir déjà eu des difficultés à comprendre des conversations lorsqu’il y a du bruit, ce résultat étant particulièrement élevé parmi les personnes de moins de 25 ans, avec 92% de réponses positives. Sur 435 personnes ayant participé à ces tests audio, 352 ont déclaré ressentir une gêne de compréhension dans le bruit et 192 ont indiqué avoir déjà perçu des acouphènes. Toutefois cette gêne reste modérée puisque la note d’évaluation globale ne dépasse pas 4,2/10.

Les personnes interrogées et dépistées considèrent toujours que les acouphènes relèvent d’un problème du système auditif mais une forte proportion de l’ordre de 39% le relie à un trouble associé d’ordre psychologique. Pour une large majorité de répondants, la gêne engendrée par le fait de ressentir des acouphènes peut nuire à la vie sociale, à l’exécution de tâches au quotidien, et impacter sur le moral.  Toutefois, l’enquête Ifop ne portant que sur un échantillon restreint de population, il est difficile d’en tirer des chiffres globaux au niveau national.

Les acouphènes n’en demeurent pas moins un fléau chez les jeunes et les moins jeunes qu’il est nécessaire de prendre en compte dans les programmes de prévention auditive et dans les prises en charge médicales.

Philippe Barraqué, expert santé


Thérapie sonore anti acouphènes : stop-acouphenes.fr

sources : ifop, JNA

La neurostimulation, meilleur traitement anti acouphènes

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Vos questions sur les acouphènes – Philippe Barraqué vous répond

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#Je souffre d’acouphènes mais qu’est-ce que c’est ? – Philippe Barraqué, musicothérapeute, docteur en musicologie, expert santé vous répond : « L’acouphène n’est pas un phénomène issu de notre civilisation moderne puisqu’il est décrit depuis l’Antiquité sous le nom latin de tinnitus (« tintement d’une cloche »). C’est un son qui n’est souvent entendu que par le patient et donc difficile à diagnostiquer par le médecin ORL. Il peut être perçu dans une oreille, ou dans les deux – en continu ou intermittent – sous des formes diverses: bourdonnements, chuintements, pulsations, sifflements, etc. Il s’agit souvent d’une résonance très aiguë dépassant les 8000 Hz alors que la perception de l’oreille humaine se situe entre 20 Hz et 20 KHz.
#Y en a t-il de plusieurs sortes ? – P.B. : « On distingue deux sortes d’acouphènes : – les acouphènes objectifs (5% des cas) qui proviennent d’un problème intracrânien (contractions musculaires de la face, vertèbres cervicales), dentaire (malocclusion), circulatoire (carotide), vasculaire cérébral (hypertension), tumoral (neurinome) ou en relation avec le tympan et la trompe d’Eustache. En traitant la cause, ces acouphènes peuvent régresser. – les acouphènes subjectifs ou neurosensoriels, affectant les cellules ciliées de l’oreille interne, la cochlée et la transmission des signaux auditifs au système nerveux et au cortex cérébral (les cas les plus courants). Une surdité partielle ou un déficit auditif sur certaines fréquences favorise souvent l’apparition des acouphènes. La perception de voix ou de musiques immatérielles sont à distinguer des acouphènes. Ce sont des hallucinations auditives, parfois liées à des maladies mentales, même si des déficients auditifs les perçoivent parfois en situation de stress extrême. Certains états modifiés de conscience ou d’addictions peuvent provoquer ce type de trouble de la perception. »
#Quelles en sont les causes ? – P.B. : « Si le premier type d’acouphène est clairement identifiable médicalement, les phénomènes déclencheurs de l’acouphène neurosensoriel sont le plus souvent d’origine traumatique (traumatisme sonore, musique à fort volume) et/ou psychosomatique (anxiété, burn-out, choc émotionnel, dépression, malaise vagual, surmenage, troubles obsessionnels compulsifs). Mais ne sont pas à exclure : – les interactions médicamenteuses ototoxiques (anti-inflammatoires, antipaludéens, chimiothérapie, diurétiques, vasodilatateurs), – les intoxications aux métaux lourds (amalgames dentaires, électrogalvanisme buccal), – les boissons dopantes, les inhibiteurs de digestion (café, thé, etc.), – les allergies alimentaires, les carences nutritionnelles, – la dorsalgie, la fibromyalgie, la maladie de Lyme, le syndrôme du côlon irritable – le stress oxydatif, les inflammations chroniques, – les effets négatifs des ondes électromagnétiques, des infrasons et des pollutions ambiantes. Autant dire que les champs de la recherche scientifique sont nombreux pour comprendre les mécanismes complexes des acouphènes, notamment au niveau du cortex cérébral. »
#Quelles sont les conséquences des acouphènes sur la santé ? – P.B. : « L’environnement sonore devenant une agression permanente, ce vécu influe sur votre équilibre nerveux jusqu’à vous rendre irritable et dépressif. Ces difficultés à maîtriser l’ouïe provoquent des migraines, des vertiges, une sensation de mal-être et de solitude qui perturbe la vie relationnelle et peut entraîner un processus de désocialisation. Sortir de ce cercle infernal qui alimente vos acouphènes et vous isole chaque jour davantage doit être votre priorité. Des groupes de paroles existent et des thérapies douces sont là pour adoucir vos bruits auditifs. Il faut aussi prendre le temps d’écouter les musiques internes du corps, de se poser, de se recentrer, de respirer pleinement afin que chaque respiration efface toute tension, toute dissonance en vous. »
#L’acouphène est-il le signal d’alarme d’une maladie ? – P.B. : « L’acouphène est un indicateur symptomatique de certaines pathologies liées à l’oreille interne: – l’otospongiose (l’étrier ne transmet plus les vibrations sonores), – le neurinome (tumeur bénigne invasive), – les maladies de Paget et de Ménière (bruits dans le grave, surdité, vertiges). C’est également un bon indicateur en cas d’allergies, de diabète, d’intolérances alimentaires (glutamate, gluten…) de troubles digestifs, endocriniens et de maladies dégénératives (parkinson, sclérose en plaque, etc.). Plus généralement, il est lié à une perte de l’audition et parfois à un bouchon de cérumen qui obstrue le conduit auditif. »
#Pourquoi l’acouphène est-il si perturbant psychologiquement? – P.B. : « L’acouphène est la production d’un signal nerveux anormal qui atteint votre perception consciente lorsque le système nerveux végétatif est déséquilibré à cause d’un stress ou d’une maladie. Certaines personnes le supportent très bien, voire l’ignorent, alors que d’autres le vivent très mal, notamment la nuit où il provoque des insomnies. Car faute de vous y habituer, vous vous confrontez à l’acouphène. Ce signal auditif semble vous répéter à l’infini l’émotion, le conflit, le mal-être que vous ne voulez pas entendre. Pire, il est devenu un « avatar » sonore, un membre encombrant de votre famille auquel vous prêtez beaucoup de pouvoir et de méfait. Il s’est placé au centre de vos préoccupations et pour l’instant, il a gagné! Il s’agit donc de limiter l’emprise de l’acouphène notamment par la thérapie sonore et de désactiver au maximum les réactions neurovégétatives qu’il provoque. L’aide apportée par une psychothérapie courte de type cognitive et comportementale peut s’avérer utile pour pacifier le mental et accompagner vos soins thérapeutiques. L’autohypnose et la sophrologie sont également conseillées. »
#Que faire médicalement ? – P.B. : « Suivez les conseils suivants : – Faites un bilan complet de santé. – Prenez rendez-vous avec votre dentiste pour vérifier l’état de vos dents. – Consultez un médecin ORL dès l’apparition des acouphènes car plus vous agirez vite, plus vous aurez de chance de les traiter efficacement. En effet, les acouphènes apparaissent souvent progressivement et de façon intermittente avant de devenir constants. Ne les laissez pas s’installer! – Les tests audiométriques ne dépassant pas le seuil acouphénique des 8000Hz, il est préférable de faire un examen audiométrique des hautes fréquences afin de rechercher les pertes auditives dans les zones atteintes par vos bruits parasites. Votre médecin ORL vous proposera un protocole thérapeutique alliant de l’allopathie, des thérapies de confort et éventuellement un appareillage adapté à votre cas. »
*Ces conseils vous sont donnés à titre préventif par Philippe Barraqué, musicothérapeute, docteur en musicologie, expert santé. Ils ne remplacent en aucun cas votre traitement médical.

Partagez ces conseils. La recherche avance et vous êtes de plus en plus entendus. Merci.


Thérapie sonore anti acouphènes recommandée par des médecins ORL et le magazine TOP SANTE : www.stop-acouphenes.fr

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Neurostimulation Anti Acouphènes, efficacité maximum

 

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Acouphènes, tous les conseils sur stop-acouphenes.fr

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Vous avez des acouphènes depuis peu de temps, suite à un traumatisme sonore, une forte émotion, un problème ORL, vous trouverez sur le site Stop Acouphènes une solution sur mesure pour vos désordres auditifs.

Quoi de plus flippant que ce son continu qui perturbe votre vie sociale et vous empêche de dormir. Vous êtes de plus en plus nombreux à en souffrir parce que vos oreilles ont été trop stressées par des écoutes musicales intensives ou parce que vous traversez une période de remise en question, de stress, de dépression passagère.

En fait, pour ne pas garder les acouphènes, pour ne plus être perturbé par le moindre bruit, ce qu’on appelle l’hyperacousie, il faut agir vite. Il y a de nombreuses techniques qui peuvent vous aider et il serait dommage de ne pas les connaître. C’est souvent très simple de résoudre un problème d’acouphènes quand ils sont récents, beaucoup plus long quand ils sont déjà installés.

La bonne résolution est de consulter sans tarder ce site de référence : www.stop-acouphenes.fr


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La neurostimulation anti acouphènes agit directement sur votre cerveau

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Acouphènes : l’homéopathie ça marche!

homeopathie

Vous avez essayé beaucoup de traitements pour traiter vos bruits dans la tête, vos bourdonnements d’oreilles, et vous pensez que rien ne marche; pourtant, l’homéopathie a fait ses preuves pour agir durablement sur vos acouphènes. Un conseil toutefois, soyez persévérant et prenez vos 3 granules 5CH plusieurs fois par jour et au moment des crises.

  • L’homéopathie adaptée à chaque pathologie auditive :
    • Acouphènes et choc traumatique : Arnica, Hypericum, Natrum sulfuricum.
    • Acouphènes et craquements articulaires : Calcarea carbonica, Ferrum phosphoricum, Graphites, Kalium, Muriaticum.
    • Acouphènes avec joues rouges : Sanguinaria Canadensis.
    • Acouphènes et malocclusion dentaire : Calcarea Carbonica, Graphite, Natrum Muriaticum, Thuya.
    • Acouphènes et ménopause : Glonoïnum, Lachesis.
    • Acouphènes avec oreilles rouges et chaudes : Sulfur.
    • Acouphènes pendant la période des règles : Ferrum Metallicum, Graphites.
    • Acouphènes en position allongée : Graphites, Sulfur.
    • Acouphènes provoqués par des médicaments : Glonoïnum.
    • Acouphènes pulsatiles : Calcarea carbonica, Causticum, Glonoïnum, Lachesis.
    • Acouphènes après le repas, nausées : Nux vomica.
    • Acouphènes avec résonances dans la tête : Baryta carbonic, Causticum, Lycopodium, Phosphorus, Sepia.
    • Acouphènes avec sensation d’oreille bouchée : Lachesis.
    • Acouphènes au seuil de l’intolérable : Actea racemosa.*

Philippe Barraqué, musicothérapeute, expert santé



*Retrouvez plus de conseils en homéopathie et toutes les techniques anti acouphènes dans mon livre Dites stop à vos acouphènes (éditions J.Lyon)

– Acouphènes solutions – Philippe Barraqué – Tous droits réservés

 

Un intolérant au bruit témoigne – Philippe Barraqué

oreilles

Un musicien québécois témoigne de son intolérance au bruit, ce qu’on appelle l’hyperacousie, et des moyens qu’il a mis en œuvre pour pouvoir continuer à faire de la musique malgré son problème psycho-auditif.

« Je suis acouphénique depuis une quinzaine d’années et musicien amateur depuis une douzaine d’années. Je suis membre de cinq formations musicales, dont une harmonie (orchestre d’instruments à vents et percussions) d’une cinquantaine de musiciens.

Quelque temps avant de joindre ce premier groupe, j’ai vécu une période d’intolérance au bruit (que j’ai compris plus tard comme étant de l’hyperacousie). Ceci m’a amené doucement vers l’isolement. Tranquillement, je me suis mis à décliner les invitations au restaurant (ah! les gens parlent de plus en plus fort et tous en même temps par surcroit!), j’évitais les concerts (mon Dieu! que les flûtes traversières sont puissantes de nos jours, et que dire des groupes rock!) et je n’avais plus le goût d’aller au cinéma (il devrait y avoir une loi contre autant de décibels!). Je ne m’apercevais pas que c’était mon oreille qui changeait, pas les gens.

C’est en commençant à jouer avec mon orchestre d’instruments à vent que j’ai compris que je ne pourrais pas survivre longtemps si je ne faisais pas quelque chose : cela devenait de plus en plus douloureux à chaque pratique. J’ai consulté une audiologiste qui m’a fait passer des tests et m’a annoncé que je souffrais d’hyperacousie; et que ça se soignait habituellement assez bien avec des bouchons moulés.

J’ai donc pris rendez-vous avec un audioprothésiste qui m’a fabriqué des bouchons, dits de musiciens à cause de leur capacité à atténuer les sons également sur tout le spectre des fréquences audibles, permettant au musicien d’avoir un son atténué, mais balancé. Pendant quelques semaines, j’ai suivi la prescription de l’audioprothésiste : ne mettre les bouchons que lorsque la douleur était présente et les enlever dès que cette source de douleur était absente; ceci pour assurer mon confort, d’une part, mais aussi pour permettre à l’oreille de se désensibiliser en étant exposée aux bruits ambiants normaux.

Au début de mes pratiques, je les mettais toujours. Après quelques semaines, j’ai commencé à oublier de les mettre. La douleur surgissait, mais pas toujours. Après quelques mois, je me suis aperçu que la douleur était absente. Je ne sentais plus le besoin de les mettre.

Aujourd’hui, je les porte toujours sur moi (mais pas dans mes oreilles) comme assurance contre la douleur. Je ne les porte qu’occasionnellement. Ma sensibilité à la douleur a diminué drastiquement. Aujourd’hui, je suis capable de tolérer les applaudissements et les assiettes qui s’entrechoquent, ce qui me déchirait le tympan auparavant. »

Normand G. (source : Acouphènes Québec)


Acouphènes solutions – Philippe Barraqué – Tous droits réservés

Hyperacousie, conseils pour en guérir

guérison épanouissement

L’hyperacousie, contrairement aux acouphènes, est une intolérance aux bruits qui est relativement facile à guérir. Philippe Barraqué, créateur de la méthode Stop Acouphènes, vous donne des conseils pour y parvenir.

Si l’hyperacousie n’est pas associée à des acouphènes ou à une pathologie invalidante, il y a des moyens simples pour en venir à bout. La première règle est d’utiliser les bouchons d’oreilles à bon escient. Si vous bouchez vos oreilles en permanence, vous allez augmenter votre sensibilité aux bruits car l’organe auditif a besoin de la pression de l’air extérieur pour bien fonctionner et que la nature l’a ainsi fait. Les bouchons seront donc réservés aux expositions sonores à risque comme les concerts, les discothèques, etc.

La deuxième règle est que l’hyperacousie arrive dans la plupart des cas sur un terrain psychologique fragile et anxiogène. Il suffit d’un choc émotionnel, associé ou non à un traumatisme sonore, pour que le processus infernal de l’allergie aux sons se mette en place. Il s’en suit des crises d’angoisse, de panique, qui dominent bien souvent le récit qu’en font les patients hyperacousiques.

De l’hyperacousie, il n’y a qu’un pas pour plonger dans la misophonie avec une désocialisation provoquée par le rejet de tout bruit émanant de l’environnement sonore proche. Un bruit de mastication, une cuillère qui tombe, le son du moteur du frigidaire, le voisinage, tout se transforme en une bombe sonore provoquant un repli quasi autistique sur soi. Donc, il ne faut pas hésiter à consulter un psy et le plus possible méditer, se relaxer, s’oxygéner, voir des amis pour éviter une marginalisation sociétale parfois définitive.

La troisième règle est d’arrêter de tisser en permanence des pensées toxiques, de stopper l’analyse hypocondriaque de votre « hyper ». Il n’est qu’à lire sur des pages et des pages de certains forums, les analyses détaillées au scalpel des hyperacousiques, leur agressivité entre eux, leurs pensées mortifères, pour vous encourager à sortir bien vite de ce cercle vicieux en  vous accordant des temps de lâcher prise, voire en utilisant la technique de la cohérence cardiaque (six cycles de respiration par minute).

La quatrième règle est d’avoir recours à la thérapie sonore et en particulier au bruit Brown très adapté aux hyperacousiques. Beaucoup de patients l’ont adopté.

Vous voyez qu’il ne vous ait pas proposé de recettes miracles pour guérir mais des solutions pérennes pour y parvenir. Donc, vous prenez votre manteau, vos baskets et vous renouez avec le monde extérieur. Promis?

Philippe Barraqué, thérapeute, musicothérapeute, expert santé


www.stop-acouphenes.fr La référence en thérapie sonore

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Liste des médicaments ototoxiques – Acouphènes solutions

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Une centaine de médicaments sont indiqués comme susceptibles de provoquer des dommages au niveau de l’oreille interne. Ils contiennent des substances ototoxiques. En voici la liste non exhaustive, tout en sachant que ces molécules, dont certaines entrent dans la composition de médicaments très courants, ne causent des altérations de l’appareil auditif que dans des cas très spécifiques et lors de traitements prolongés et à forte dose. Ces médicaments ototoxiques peuvent endommager les cellules ciliées de la cochlée ou le vestibule, entraînant des troubles de l’oreille comme les acouphènes, les vertiges et les pertes d’équilibre.

  • Anti-inflammatoires

Salicylates

– Aspirine‚ Aspégic‚ Aspro‚ Catalgine‚ Kardégic‚ Solupsan.
Ces substances ont des effets sur la cochlée en cas de traitement prolongé ou à forte dose. Au delà de 4 grammes par jour, elles provoquent des acouphènes chez 50% des patients et une baisse auditive dans 75% des cas.

Divers anti-inflammatoires

Acides acétiques : Indomethacine, Indocid.
Acides propioniques : Fenoprofène Nalgésic‚ Ibuprofène Nurofen‚ Nureflex‚ Advil‚ Naproxen Apranax‚ Naprosyne‚ acide méfénamique, Ponstyl.
Acides énoliques : Piroxicam Feldène. Les deux molécules les plus souvent citées sont l’Ibuprofène et le Naproxen.


  • Cancérologie et hématologie

Cisplatine et dérivés
– Cisplatyl, Eloxatine‚ Oxaliplatine, Paraplatine‚ Carboplatine.
Les effets ototoxiques se manifestent par des acouphènes fréquents avec une déficience dans les aigus. La surdité s’installe parfois brutalement. En cas de traitement de longue durée, ces altérations auditives peuvent atteindre d’autres fréquences, entraînant une difficulté à discriminer les sons entre eux.

Interféron : Il présente un taux élevé d’ototoxicité (45% d’acouphènes avec surdité). Il semblerait que ces effets surviennent après un traitement prolongé et soient réversibles à l’arrêt du traitement.

Autres traitements
-Dérivés de la moutarde azotée (surdité et acouphènes permanents).
-Bléomycine (acouphènes possibles).
-Vincristine (atteinte de la cochlée).
-Vinblastine.
-Méthotrexate (toxicité cochléaire et vestibulaire).


  • Diurétiques

-Furosémide, Lasilix.


  • Antibiotiques

Aminosides
-Amiklin (toxicité cochléaire et vestibulaire).
-Gentamycine (toxicité cochléaire et vestibulaire, dose-cumulée).
-Isepalline (toxicité cochléaire et vestibulaire).
-Tobramycine Nebcine‚ (toxicité cochléaire et vestibulaire).
-Netilmycine.
-Netromycine‚ (toxicité cochléaire et vestibulaire).
-Kamycine‚ (toxicité cochléaire et vestibulaire).

Les Aminosides ont des effets ototoxiques quels que soient leurs modes d’administration, en prise unique ou en plusieurs prises. L’ototoxicité est différente selon la molécule considérée : la Néomycine est la substance la plus cochléotoxique avec des cas rapportés après utilisation par voie aérienne. Sur le vestibule, sa toxicité s’avère plus rare ; la Streptomycine est beaucoup plus toxique. Elle provoque une baisse auditive dans 4 à 15% des cas. La Gentamycine est plus vestibulotoxique (incidence allant jusqu’à 30%) que cochléotoxique (4 à 5% de baisse auditive). Kanamycine, Amikacine et Nétilmicine sont principalement toxiques sur la cochlée.

Macrolides
-Erythromycine, Erythrocine‚ Erytrogram‚ Pédiazole.
Les macrolides induisent une surdité bilatérale, souvent associée à des acouphènes. Les vertiges sont possibles. Contrairement à ce qui est observé avec les aminosides, la surdité peut atteindre aussi bien les fréquences conversationnelles que les fréquences plus aiguës. Elle est donc aisément décelable par le patient. Ces effets ototoxiques surviennent pour des doses supérieures à 4 grammes par jour, ou à partir de 2grammes par jour, en cas d’insuffisance rénale (dialyses) ou hépatique.

-Clarithromycine, Naxy‚ Zeclar. Des cas d’acouphènes et d’hypoacousie réversibles ont été signalés.

-Azithromycine, Zithromax‚ Vancomycine, Vancocine, Vancomycine.
Leurs effets indésirables sont des acouphènes et des cas de surdité potentiellement irréversibles, notamment dans les fréquences aiguës. Ils sont rapportés pour des taux sanguins élevés (> 30 à 45 mg/l) et en association avec d’autres médicaments ototoxiques.

-Polymixine, Colymycine (toxicité cochléaire et vestibulaire en instillation).

-Tétracyclines, Doxycycline, Vibramycine‚ Minocycline, Acneline‚ Mynocine.

La Minocycline (utilisée notamment dans le traitement de l’acné et de la pseudoarthrite rhumatoide) est vestibulotoxique, surtout chez la femme. 50 à 100 mg, 2 fois par jour, provoquent des étourdissements et des vertiges, réversibles après l’arrêt du traitement (48 à 72 heures après).


  • Antipaludéens

Quinine
-Quinidine, Quinimax‚ comprimés et injections (acouphènes, vertiges, baisse auditive).
-Quinine chlorhydrate Lafran.
Leus effets observés sont réversibles (acouphènes fréquents même à faibles doses).
Dans les traitements prolongés à dose supérieure à 200-300 mg par jour, 20% des patients souffrent d’acouphènes, suivis par une baisse auditive provisoire sur les fréquences graves.

Chloroquine
-Nivaquine‚ Savarine.
Des cas de surdité sévère et définitive ont été rapportés le plus souvent après des traitements prolongés et à fortes doses.


Autres médicaments anti malaria
-Méfloquine, Lariam, Pyriméthamine, Malocide‚ Fansidar (vertiges).


  • Topiques locaux prescrits en ORL

On constate des effets ototoxiques en cas de perforation tympanique sèche.

-Antibiosynalar (toxicité cochléaire et vestibulaire).
-Auricularum (quelques cas de vertiges).
-Colicort‚ Corticétine‚ Framyxone‚ Desocort, Panotile‚ Polydexa ( toxicité cochléaire et vestibulaire).
-Dexapolyfra‚ (toxicité cochléovestibulaire pour le foetus, contre-indiqué durant la grossesse).


  • Anesthésiques locaux

-Lidocaïne, Xylocaïne‚ Bupivacaïne, Marcaïne (anesthésie du rachis), Morphine (en épidural).


  • Autres molécules ototoxiques

Anti arythmiques
– à base de quinidine, lidocaine, tocainide et flecainide (Flecaïne).
– béta-bloquants (Propanolol, Metoprolol) : aggravation d’acouphènes préexistants.
– anti-calciques (Adalate).

Anti hypertenseurs
-Diazoxide, Hyperstat‚ Enalapril, Renitec (atteinte de la cochlée).

Anti convulsifs
-Carbamazépine, Tégrétol‚ acide valproïque, Dépakine (atteinte de la cochlée).

Anti ulcéreux
-Cimetitidine, Tagamet‚ Famotidine, Pepdine, Oméprazole, Mopral (atteinte de la cochlée).


Hormones et contraceptifs oraux
Cochléotoxicité variable selon les patients.


Opioïdes
– Morphine, Moscontin‚ Skenan‚ Pentazocine, Fortal (atteinte de la cochlée).


Anti dépresseurs
Anti dépresseurs imipraminiques :
– Surmontil‚ Anafranil (rares cas d’acouphènes).
– Miansérine, Athymil (acouphènes).
– Fluoxétine, Prozac (perte auditive).
– Diazepam, Valium (acouphènes lors du sevrage).


Des acouphènes ont également été rapportés après la prise des substances médicamenteuses suivantes:
-Anti histaminiques.
-Caféine.
-Aminophylline, Planphylline.
-Acétazolamide, Diamox.
-Levodopa, Modopar‚ Sinemet.
-Deferoxamine, Desféral : cochléotoxique dans 25 à 75% des cas, à raison d’une dose journalière supérieure à 35-50 mg/kg).

  • Important : cette liste des médicaments ototoxiques vous est donnée à titre préventif. N’interrompez en aucun cas votre traitement médical et consultez votre médecin traitant.

Philippe Barraqué, expert santé, thérapeute


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Oreille malade Acouphènes et anxiété

oreillecortexaud

L’association Acouphènes Québec nous livre ce témoignage : Du jour au lendemain, quand il avait 52 ans, Normand Gour s’est retrouvé avec des acouphènes. L’ingénieur de l’Outaouais n’avait jamais travaillé dans un milieu bruyant. Au fil des mois, il a dû se résoudre à vivre avec un « grichage » intermittent, « comme une radio entre deux postes ».

« Au début, je pensais que j’avais l’oreille gauche bouchée, comme ça m’était arrivé à l’université, dit M. Gour. Mon médecin m’a dit que non. Mon oreille droite a commencé à être bouchée puis ç’a évolué vers un grichage. J’ai fini par être hypersensible aux bruits et j’ai envisagé de cesser de jouer du saxophone dans des orchestres. Mais j’ai lu et j’ai compris que je devais désirer mes acouphènes. Ça peut ressembler à des grillons. J’ai fini par me convaincre que c’était positif pour moi. »

De l’autre côté du spectre, Pierre LeBlanc, un militaire à la retraite, gère plus difficilement ses acouphènes. « J’ai commencé à les avoir en 1996 en Haïti, probablement à cause d’un médicament contre la malaria, dont c’est l’un des effets secondaires. Ç’a été compliqué par un syndrome de stress post-traumatique. Je dois choisir mes activités et leur moment pour éviter le stress. Je fais beaucoup d’ordinateur, mais je dois gérer mon temps, une demi-heure, puis une pause de dix minutes, et une autre demi-heure, sinon je suis épuisé par les acouphènes. Je prends des antidépresseurs et du clonazépam contre l’anxiété. »

Les acouphènes de M. LeBlanc, qui habite Québec, sont compliqués par une surdité importante. Il porte des bouchons atténuateurs qui réduisent de 25 décibels le niveau de bruit ambiant.

Essais et erreurs

Ces deux extrêmes illustrent bien les aléas des acouphènes, un trouble auditif qui génère un bruit fantôme rendant plusieurs patients très anxieux.

  • « La majorité des gens qui ont des acouphènes n’ont pas beaucoup de problèmes, mais pour une minorité, c’est énorme, avec beaucoup d’anxiété et de dépression. »

Sylvie Hébert, présidente d’Acouphènes Québec

« On peut avoir des aides auditives si le problème n’est pas trop grave, mais la thérapie cognitivo-comportementale aide beaucoup, comme pour l’insomnie ou la douleur, ainsi que les contacts avec d’autres gens qui ont le même problème. Acouphènes Québec n’a que 600 membres, mais on pense que 700 000 personnes au Québec en souffrent, dont 70 000 gravement », ajoute Mme Hébert, qui est également chercheuse au laboratoire de recherche sur le cerveau, la musique et le son du Centre de recherche de l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal, affilié à l’Université de Montréal.

Selon une étude publiée l’été dernier dans la revue JAMA Otolaryngology :

Les acouphènes touchent une personne sur dix, un peu plus souvent les hommes, probablement à cause des métiers dans des environnements bruyants.

  • 6,8 % des adultes non exposés à des bruits forts au travail ont des acouphènes
  • 19,2 % des adultes exposés à des bruits forts au travail ont des acouphènes
  • 10,5 % des hommes adultes ont des acouphènes
  • 8,8 % des femmes adultes ont des acouphènes (Source : JAMA Otolaryngology)

Contrairement au Québec, les médicaments contre la dépression et l’anxiété sont souvent utilisés aux États-Unis pour minimiser les impacts des acouphènes. « Ce n’est pas très fréquent ici, dit Janik Sarrazin, président de l’Association d’otorhinolaryngologie et de chirurgie cervico-faciale du Québec. Les anxiolytiques contre l’anxiété ont des effets secondaires importants et n’ont pas d’impact sur les acouphènes. On préfère ne pas recourir à des médicaments. »

Les parades contre les acouphènes nécessitent beaucoup d’essais et erreurs des patients, selon le Dr Sarrazin. « Il n’y a aucune recette qui fonctionne tout le temps pour tout le monde. Parfois, on peut avoir un bruit blanc qui annule votre acouphène à vous. D’ailleurs, le Québec a été l’un des derniers endroits à passer de l’analogue au numérique pour les aides auditives. Les aides analogues avaient un petit bruit de fond. Certains patients avec des acouphènes se sont ennuyés de ce bruit quand ils sont passés au numérique voilà 10 ans. »

Normand Gour, de Gatineau, rapporte que son ORL ne lui a jamais parlé de la possibilité d’une thérapie cognitivo-comportementale. « Il m’a dit qu’il n’y a rien à faire, il était presque fâché d’être confronté à un problème devant lequel il était impuissant. J’ai trouvé par moi-même ma propre thérapie, en lisant. »

Un ORL d’un grand centre donnera toujours des références de psychothérapie à un patient qui en fait la demande, rétorque le Dr Sarrazin. « Personnellement, ça m’arrive deux ou trois fois par année. Notre première approche, c’est de rassurer le patient, de lui dire que ce n’est pas le signe d’un problème plus grave, qu’il n’est pas en train de devenir fou ou sourd. »

Parmi les Américains souffrant d’acouphènes :

  • 45 % prennent des médicaments contre l’anxiété
  • 9 % ont des prothèses auditives électroniques
  • 8 % prennent des suppléments alimentaires
  • 7 % utilisent des méthodes de réduction du stress
  • 3 % utilisent des écouteurs masquant les bruits
  • 0,2 % utilisent la thérapie cognitivo-comportementale (Source : JAMA Otolaryngology)

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Acouphènes, où en sont les traitements et la recherche? – Philippe Barraqué

Dans son dernier rapport, l’Inserm fait le point sur les recherches scientifiques sur les acouphènes et sur les protocoles actuels d’accompagnement de la gêne auditive.

Les acouphènes sont des bruits générés spontanément dans la voie auditive. Ils sont le plus souvent liés à une perte d’audition, même s’ils ont parfois une autre origine. Ce sont des sifflements, des grésillements ou des bourdonnements d’oreille, qui ne proviennent pas du monde extérieur. Survenant dans une seule ou deux oreilles, ils peuvent être continus ou intermittents, transitoires ou persistants.  Un acouphène persistant peut durer plusieurs mois, voire plusieurs années.

Des causes multiples

Dans environ 80% des cas, les acouphènes sont associés à des troubles de l’audition. Dans les autres cas, bien qu’aucun déficit ne soit retrouvé à l’audiogramme, l’existence de lésions indétectables des fibres nerveuses auditives n’est pas à exclure.

Une perte auditive serait le plus souvent à l’origine des acouphènes. Face à une déficience de l’audition, le cerveau va se réorganiser pour s’adapter et tenter de pallier cette déficience. Hélas, cette réorganisation peut entrainer un fonctionnement aberrant du cortex auditif. Dans certains cas, des activités anormales générées le long de la voie auditive seront interprétées comme des sons par le système nerveux central. Le cerveau entendra des sons qui ne correspondent pas à une stimulation acoustique extérieure : c’est l’acouphène !

Un traumatisme induit par intervention chirurgicale, une inflammation liée à une otite moyenne, un médicament toxique pour le système auditif (médicament ototoxique) ou encore un problème vasculaire provoquant une gêne à proximité du nerf auditif, constituent des causes probables d’acouphènes.

Une pathologie fréquente

Environ 10% de la population adulte serait touchée par les acouphènes, avec des formes très sévères dans moins de 1% des cas.

Le risque d’acouphène augmente avec l’âge et la presbyacousie (perte auditive liée à l’âge), atteignant un pic autour de 65 ans. Ce risque progresse également avec l’exposition au bruit au cours de la vie et la survenue de traumatismes sonores. Une récente étude portant sur des discs jockeys de 26 ans, travaillant trois nuits par semaine depuis six ans, montre que 75% d’entre eux souffrent d’acouphènes.

Le retentissement des acouphènes est très variable d’un individu à l’autre. Ils peuvent, notamment, entrainer des difficultés pour s’endormir ou pour se concentrer, des états d’anxiété et de dépression.

Une prise en charge possible

Les chercheurs clarifient peu à peu les mécanismes des acouphènes, pour tenter de proposer des solutions efficaces et durables aux patients les plus affectés. Dans un premier temps, il est utile de consulter pour rechercher une perte auditive. En cas de déficit avéré, une aide auditive permet le plus souvent d’améliorer l’audition et de détourner le patient de ses acouphènes. Dans les cas les plus gênants, des protocoles thérapeutiques sont proposés pour en réduire le retentissement.

Ainsi, les masqueurs d’acouphènes sont des appareils auditifs qui émettent un bruit de fond, modéré mais permanent, qui masque les acouphènes et en limite la perception ; les thérapies cognitivo-comportementales permettent aux patients d’apprendre à mieux vivre avec leurs acouphènes. Par exemple, la sophrologie les aide à supprimer la connotation négative du son et à relativiser son importance.

Des thérapies comportementales proposées dans certains hôpitaux leur permet de ne plus se focaliser sur ces bruits indésirables. En cas d’anxiété et de dépression, une prise en charge par un psychiatre ou par un psychologue, ainsi que des médicaments (anxiolytiques, antidépresseurs), s’avèrent souvent être utiles.

Le soulagement des patients

De nombreuses pistes sont explorées pour parvenir à mieux soulager les patients, ou même à supprimer durablement les acouphènes. Compte-tenu du lien entre troubles de l’audition et acouphènes, améliorer la prévention des pertes auditives et leur prise en charge permettrait de réduire leur incidence. L’exposition au bruit est une cause première des troubles de l’audition : des niveaux sonores élevés détruisent de façon irréversible des cellules de l’oreille interne (cellules ciliées) et altèrent les fibres nerveuses auditives. Ainsi, un traitement limitant la destruction des cellules ciliées, administré dans les heures qui suivent un traumatisme, pourrait atténuer le risque d’apparition des acouphènes. De tels traitements sont en cours de développement ou déjà appliqués sur des cas cliniques ciblés.

Les expérimentations en cours

Des thérapies sonores sont également en cours d’expérimentation. L’idée est d’induire une réorganisation du cortex auditif pour supprimer (ou au moins atténuer) les acouphènes. Concrètement, le patient est exposé à une musique ou à un bruit dépourvu de la fréquence sonore caractéristique de ses acouphènes. Il s’agit d’un traitement à long terme, conduit sur plusieurs mois.

Des essais de stimulation magnétique transcrânienne ont eu lieu il y a une dizaine d’années. Cette stratégie vise à utiliser les stimulations magnétiques pour  provoquer la réorganisation du cortex auditif et réduire les acouphènes. Les résultats obtenus jusqu’ici ne sont pas convaincants. Des stimulations électriques ont également été testées dans le même objectif. Nécessitant l’implantation d’électrodes dans le cerveau, cette technique a été abandonnée dans cette indication : les acouphènes revenaient chez les quelques patients implantés.

Les recherches

Des travaux ont suggéré l’intérêt de stimuler le nerf pneumogastrique (aussi appelé nerf vague), situé au niveau du cou. Chez le rat, le couplage de stimuli sonores spécifiques avec des stimulations brèves et répétées du nerf vague, semble inverser durablement les modifications neuronales liées à la perte auditive, et réduire les acouphènes. Un protocole clinique a débuté en Belgique, chez des patients souffrant depuis plus d’un an d’acouphènes sévères et d’une perte auditive permettant toutefois d’entendre les stimuli sonores.

Côté thérapies pharmacologiques, des essais cliniques sont en cours pour tester l’efficacité de molécules à action locale, capables de bloquer les acouphènes dans des « modèles animaux ». Il s’agit d’antagonistes des récepteurs NMDA sensibles au glutamate. Il semble en effet que les récepteurs NMDA situés sur les fibres nerveuses auditives jouent un rôle majeur dans l’apparition des acouphènes. Ils répondent à la présence excessive de glutamate, principal neurotransmetteur du système auditif, entrainant un surcroit d’excitabilité.

Enfin, des molécules sont en cours d’expérimentation, en injection intra auriculaire ou par voie orale, pour restaurer les cellules ciliées et à terme, recouvrer une audition normale.

Source (extraits) : Unité Inserm 1051 , Institut des neurosciences de Montpellier


Thérapie sonore anti-acouphènes    Sophrologie anti-acouphènes

Neurostimulation Anti Acouphènes

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Acouphènes Signez la pétition officielle

Acouphènes Philippe Barraqué

Une pétition qui recueille déjà près de 3000 signatures. Des professionnels de l’audition, des médecins, des psychologues, des patients et des proches nous ont rejoints, alors pourquoi pas vous? Signez dès maintenant la pétition officielle pour faire avancer la recherche sur les acouphènes.

Plus d’un français sur quatre, selon les dernières estimations, souffrent d’acouphènes, c’est à dire de bruits dans les oreilles provoqués notamment par des traumatismes sonores. Pour certains d’entre eux, la vie quotidienne est devenue insupportable et il n’existe à ce jour aucun traitement médicamenteux pouvant traiter ces sons parasites.

Donner des moyens à la recherche scientifique pour découvrir les mécanismes physiologiques des acouphènes et de l’hypersensibilité au bruit doit devenir une priorité nationale.

Signer cette pétition, c’est se rendre audible vis à vis du gouvernement, des pouvoirs publics, des décisionnaires afin de leur faire comprendre que les acouphènes touchent des français de plus en plus nombreux, et souvent très jeunes. Un fléau à prendre en compte de toute urgence en développant des programmes de recherche scientifique ambitieux et innovants.

Nous avons besoin de vous et de votre soutien pour avancer dans la lutte anti-acouphènes. Merci de signer cette pétition et de la partager avec le plus grand nombre. Cliquez ici.

Philippe Barraqué, musicothérapeute, musicologue


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Un casque de motard à réducteur de bruit

Smart-Helmet_Product-Details6Pour les motards sensibles au bruit et soucieux de leur confort auditif et de conduite, un nouveau casque en fibre de carbone, ventilé et à réducteur de bruit actif, vient de sortir. C’est le premier casque de ce type et il offre un silence de motard zen!

Ce casque innovant avec technologie Bluetooth, est doté à l’intérieur de quatre micros qui captent et analysent les bruits autour de la tête du motard. Les informations sont ensuite traitées par un logiciel puis réinjectées en sons inversés dans le casque par quatre haut-parleurs intégrés.

Ce casque, idéal pour ceux qui ont des problèmes d’oreilles (ou pas), diminue les bruits aérodynamiques liés aux fonctionnements de la machine et à la vitesse,  grâce à un système audio acoustique sophistiqué.

Autre avantage, les signaux audio vitaux comme le trafic, les sirènes, etc., sont mieux entendus. L’innovation et le silence de votre Harley ont un prix, 540 euros, à moins que vous ne préfériez entendre le ronronnement pénétrant du moteur.*

Philippe Barraqué, musicothérapeute, expert santé

*Casque Smart Helmet (Noise-Control)


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Acouphènes Solutions – Tous droits réservés.

Danger auditif pour les enfants de moins de deux ans. Parents réagissez!

acouphène cible 

Ils n’ont même pas deux ans et de très jeunes enfants sont déjà rivés à leur casque audio, même la nuit pour s’endormir. Une génération de sourds précoces, d’hyperacousiques et d’acouphéniens posera un problème grave de santé publique dans les années à venir.

Le casque audio et les écouteurs sont utilisés par des enfants de plus en plus jeunes avec près de 10% des enfants de moins de deux ans qui s’endorment avec, selon une enquête Ipsos rendue publique jeudi.

Force est de constater que la chanson pour enfants de jadis a été remplacée par le casque. « Nous sommes très inquiets de voir que la berceuse est remplacée par le casque«  commente Jean-Louis Horvilleur, un audioprothésiste qui a coordonné l’enquête réalisée pour le compte de l’association « la semaine du son » avec notamment le soutien de la Direction générale de la santé (DGS).*

Les oreilles des jeunes sont véritablement en danger. La véritable surprise est venue des enfants de moins de deux ans qui, selon leurs parents, seraient 15% à utiliser des casques et des écouteurs et à s’endormir avec eux lors de longs trajets en voiture (71% de ceux qui les utilisent), mais également dans leur lit (61%), soit 9% de l’ensemble des enfants de moins de deux étudiés. Cette crainte est confortée par les parents qui sont 85% à déclarer qu’ils entendent ce que l’enfant écoute avec un casque en voiture sur de longs trajets.

*L’enquête a été réalisée auprès de 1.500 personnes dont 500 parents d’enfants de 0 à 6 ans, 511 enfants de 7 à 12 ans et 502 adolescents âgés de 13 à 19 ans.

Philippe Barraqué, musicologue, musicothérapeute, expert santé

Sources : la semaine du son, DGS