Une trithérapie anti-acouphènes efficace : son, sophrologie, aromathérapie – Philippe Barraqué

On connait les vertus des sons masquants, le processus d’habituation qui se met en place. Associer la thérapie sonore à la sophrologie et aux huiles essentielles, est un nouveau protocole qui marche pour traiter les acouphènes. Explications et mode d’emploi.

Commençons par la thérapie sonore. Il suffit d’un bon casque fermé, des deux CD Stop Acouphènes avec toutes les fréquences masquantes, pour bien débuter sa cure sonique anti bruits dans les oreilles.

Pour gérer le stress, l’anxiété, la dépression provoqués par ces bourdonnements qui vous gâchent la vie, on a rien trouvé de mieux que la sophrologie qui induit des états modifiés de conscience très apaisants et restructurants. Rien de plus efficace, si on ne veut pas dépenser trop d’argent en séances de sophrologie, qu’un sophrologue toujours disponible quand vous en avez besoin. Il y en a un qui vous attend chez vous grâce au CD Sophro Acouphènes. A écouter et savourer sans modération pour des nuits plus douces.

A ces soins soniques et relaxants, ajoutez les massages avec des huiles essentielles qui agiront en profondeur localement, sur les zones de l’oreille et des articulations mandibulaires. Ayez tout d’abord le réflexe hélichryse italienne : 2 gouttes autour de l’oreille en massage léger, plusieurs fois par jour. Vous en ressentirez encore plus les bienfaits en la complétant par des huiles essentielles d’estragon, de lentisque pistachier et de cyprès, à raison d’une goutte chacune. Pour les cas rebelles, si vos acouphènes persistent ou augmentent d’intensité, essayez le mélange suivant : ylang-ylang, gaulthérie, lentisque pistachier, cyprès, hélichryse italienne, estragon. Une goutte de chaque huile essentielle mélangée à trois gouttes d’huile végétale d’amande douce ou de pépin de raisin.

Peu d’acouphènes résisteront à ce protocole tri-thérapeutique où le son, la sophrologie et l’aromathérapie seront vos alliés précieux pour retrouver un peu de silence. Bonne cure !

Philippe Barraqué, musicothérapeute, docteur en musicologie, expert santé

Retrouvez ses conseils dans son ouvrage Dites stop à vos acouphènes, aux éditions J.Lyon

Plus d’infos : www.stop-acouphenes.fr www.sophro-acouphenes.fr

Le citron adoucit vos acouphènes – Philippe Barraqué

Rien de telle qu’une tasse d’eau tiède avec du jus de citron pour bien commencer la journée, particulièrement quand on a des acouphènes. En effet, pour la médecine chinoise, il s’agit de troubles liés à un déficit énergétique des reins ou du foie. Or, le citron est un très bon diurétique naturel. De plus, il nettoie le foie et régule le système digestif. Alors, ayez le réflexe citron!

Ce qui est recommandé contre les bourdonnements d’oreilles l’est donc aussi pour toute la famille. Pourquoi ne pas faire chaque matin une petite cure familiale d’eau citronnée ou accompagner chaque repas avec de l’eau fraîche agrémentée de quelques gouttes de citron. Bien entendu, si vous le supportez, un jus de citron pur avec un peu de miel d’acacia est un excellent moyen de booster le métabolisme et de renforcer les défenses immunitaires souvent fragilisées par des allergies ou des troubles chroniques de la sphère ORL.

On peut, pour commencer, se contenter d’un verre d’eau, minérale ou filtrée, citronnée et à température ambiante, et puis – pour les plus téméraires – passer à l’eau tiède qui demande une certaine habitude. Autre piste : le citron est très intéressant à utiliser en huile essentielle. Il est un remède de choix pour déstocker les graisses, lutter contre l’athérosclérose et activer la circulation sanguine. Y penser également pour vos recettes de cuisine, notamment les gâteaux : une goutte d’huile essentielle ou d’essence de citron à ajouter à votre préparation, et des zestes râpés bien évidemment! Tous ces conseils nutritionnels sont valables pour adoucir vos acouphènes dont les causes sont multiples et inhérentes aux pathologies déjà citées précédemment.

Lorsque rien ne les soulage, essayez cette application locale d’aromathérapie : imbibez un coton d’eau tiède et versez une goutte d’huile essentielle de cajeput et une goutte d’essence de citron.* Placez le coton dans le pavillon de l’oreille et gardez-le jusqu’à ce qu’il soit froid. Renouvelez ce pansement « silence » plusieurs fois par jour.

Rappelons enfin ces quelques principes de la médecine chinoise pour traiter les bruits auditifs :

  • Quand le rein gouverne l’oreille, sa défaillance en énergie se traduit par des bourdonnements sourds dans les fréquences graves et des baisses de l’acuité auditive. A ces symptômes reliés à l’oreille interne s’ajoutent, selon les cas, des douleurs articulaires, une frilosité générale et des pertes de mémoire.
  • Lorsqu’il s’agit d’acouphènes pulsatiles avec des sifflements dans l’aigu, c’est l’énergie du foie qui est à traiter. L’hypertension, les maux de tête, l’irritabilité et les insomnies en sont les principaux troubles.

Le réflexe matinal de l’eau citronnée, les massages avec quelques gouttes d’huile essentielle de citron diluée dans une huile végétale, leur utilisation dans un diffuseur, voilà des occasions multiples de bénéficier des vertus curatives d’un fruit qui convient parfaitement à votre thérapie anti-acouphènes et à votre bien-être au quotidien.

Philippe Barraqué, musicothérapeute, docteur en musicologie, expert santé.

Retrouvez tous ses conseils et thérapies anti-acouphènes dans son ouvrage Dites stop à vos acouphènes (éditions J.Lyon) :

Pour une thérapie sonore efficace, ayez le réflexe Stop Acouphènes

La sophrologie a fait ses preuves pour travailler sur soi et se défocaliser de ses bruits auditifs, pensez à la méthode Sophro Acouphènes

*Avertissement : ces conseils sont donnés à titre préventif et ne remplacent pas votre traitement médical. Les huiles essentielles sont déconseillées chez la femme enceinte et les jeunes enfants. En application cutanée, n’utilisez jamais les huiles essentielles pures mais toujours diluées.

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La pompe à chaleur du voisin vous pompe l’air, réagissez! – Philippe Barraqué

Le bourdonnement permanent de la pompe à chaleur

Le bourdonnement permanent de la pompe à chaleur

Il est de plus en plus courant de subir les nuisances sonores d’une pompe à chaleur installée par votre voisin pour chauffer économiquement sa maison ou sa piscine. Problème, elle vous pompe l’air avec son bruit de fond constant. Quelques pistes pour y remédier tout en restant zen.

Ce n’est pas pour rien que les fabricants de pompes à chaleur les plus réputés usent de recommandations pour que leurs installations ne se transforment pas en psychodrames avec le voisinage. Mais sur le terrain, on constate bien souvent un mépris total de leurs recommandations, chacun se la jouant « perso » et considérant sa pompe à chaleur comme la plus silencieuse du marché. D’ailleurs, certains aiment l’écouter tourner et en faire profiter leurs chers voisins! Pourtant, si ces engins dits technologiquement évolués génèrent un volume sonore réduit entre 3 et 5 décibels, ils produisent un bourdonnement constant, des infrasons, des résonances aigües et des vibrations qui pourraient, dans bien cas, être évités. Pour les voisins, ce bruit de fond peut devenir très vite obsessionnelle, altérer leur qualité de vie, voire générer une phobie du bruit, de l’hyperacousie, des acouphènes, une dépression.

Avant de sortir ses foudres de guerre, il est toujours bon d’en parler calmement avec votre voisin qui n’a pas toujours l’oreille aussi développée que vous! Les fabricants recommandent d’isoler phoniquement la pompe à chaleur au moyen d’un caisson adapté ainsi que le local technique, d’éviter toute installation contre le mur mitoyen ou trop près de murs qui feront caisse de résonance. Psychologiquement, il est également peu souhaitable de diriger le ventilo de la pompe à chaleur vers son voisinage qui le vivra comme une agression. Votre voisin, certainement très sympathique à ses heures, placera autour de son installation des claustras ou des murs anti-bruit qui permettront de vivre en bon harmonie.

Enfin, l’argument du faible bruit de fonctionnement de la pompe à chaleur ne résiste pas à la réglementation sur les bruits de voisinage du Code de la santé publique qui indique « qu’aucun bruit particulier ne doit, par sa durée, sa répétition ou son intensité, porter atteinte à la tranquillité du voisinage ou à la santé de l’homme. » Cet article R.1334-31 foisonne dans la jurisprudence et les tribunaux n’hésitent plus à condamner les voisins « pompeurs » après, il est vrai, quelques années de procédure.

Car ce qu’il y a de plus insidieux avec ce genre de machine, c’est qu’elle ne produit pas les mêmes nuisances sonores selon les heures, la température extérieure et les réglages plus ou moins aléatoires de sa programmation. Vous savez maintenant ce qu’il vous reste à faire, réagissez et à défaut, méditez sur la pompe à chaleur et essayez de faire silence en vous! Nous vivons entourés d’outils technologiques de plus en plus bruyants. Il est urgent que leurs  concepteurs réduisent leurs bruits résiduels et conçoivent des produits qui soient agréables à entendre et à vivre. Par exemple, pourquoi les électroménagers ont des signaux sonores de fonctionnement aussi agressifs et stridents? Il serait pourtant simple d’y remédier. On se prépare une génération de sourds et de malentendants, mais c’est un autre débat.

Philippe Barraqué, musicothérapeute, docteur en musicologie, expert santé

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Découverte scientifique majeure: l’acouphène est bien cérébral! – Philippe Barraqué –

Points d'impacts des régions cérébrales activant des acouphènes

Points d’impacts des régions cérébrales activant des acouphènes

Une étude scientifique publiée dans la revue médicale Current Biology fait état d’une avancée majeure dans la localisation des acouphènes au niveau du cortex cérébral.

En effet, elle relate que ces signaux corticaux ont été localisés dans le cerveau d’un patient épileptique de 50 ans qui devait bénéficier d’une chirurgie pour traiter son épilepsie résistante à tout traitement médicamenteux. Pour cela, le patient a été mis sous surveillance constante pour dresser le tableau clinique précis de ses crises, grâce à 164 électrodes implantées dans son hémisphère gauche et sur une durée de deux semaines.

Les chercheurs ont ainsi pu comparer les périodes de son activité cérébrale où l’acouphène était en phase aigüe avec celles où elles retournaient à la normale. Ils ont ainsi constaté que le signal acouphénique concernait un ensemble assez étendu de régions cérébrales. Sur la photo de l’hémisphère gauche du patient, on peut en effet constater que les localisations sont multiples et d’intensités différentes. Comme l’a déclaré le Dr Philip Gander de l’Université américaine de l’Iowa, « c’est très rare qu’on puisse suivre un patient, par cette technique d’implantation d’électrodes, qui souffre à la fois d’épilepsie et d’acouphènes. »  

Ce qui est particulièrement intéressant, c’est que la méthode d’inhibition résiduelle utilisée par ces médecins pour localiser les acouphènes, rappelle en bien des points les effets positifs et inhibants des bruits masquants en thérapie sonore. Les chercheurs ont en effet soumis leur patient à 60 séances courtes de 30 secondes de bruits écoutés au casque. Les acouphènes aigus et constants du patient ont fortement diminué après chaque écoute. Il a suffi alors de comparer l’activité cérébrale avant et après chaque séance pour constater des impacts résiduels dans le cerveau, comme le confirme le Dr William Sedley, co-auteur de la recherche et neuroscientifique à l’Université de Newcastle. Des tracés d’ondes cérébrales et neuronales spécifiques aux acouphènes ont ainsi été déterminés.

On pensait jusque-là que le signal de l’acouphène n’était vraisemblablement émis que par le cortex auditif et on découvre dans cette recherche innovante qu’une proportion très importante de régions du cerveau est impactée par les acouphènes. Mais ce phénomène si étendu est-il aussi développé lors de la survenue des bruits auditifs? Cette expérience clinique effectuée sur un cas unique ne permet pas de le définir.

Il n’en reste pas moins vrai que cette découverte valide que le signal acouphénique est avant tout cérébral, que les bruits masquants ont un effet inhibiteur et transitoire sur les acouphènes, même si certains protocoles de thérapie sonore demandent à être réévalués. Il reste toutefois à déterminer si ce mécanisme neuronal concerne tout type de bruits auditifs ou seulement certains, et surtout de tester cette méthode sur un échantillon représentatif de patients souffrant d’acouphènes et non épileptiques.

Philippe Barraqué, musicothérapeute, docteur en musicologie, expert santé

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Acouphènes? La sophrologie peut vous aider – Philippe Barraqué

CD Sophro Acouphènes cover HD

La méthode Sophro#acouphènes™ conçue par Philippe Barraqué, musicothérapeute, spécialiste des pathologies acouphéniques, atténue, masque, supprime ces acouphènes que vous ne supportez plus.

Le CD Sophro#Acouphènes™ réunit pour la première fois les techniques de métaguérison les plus avancées et celles relaxantes de la sophrologie pour traiter globalement vos bruits auditifs : cohérence cardiaque, relaxation sophronique, pratique du « chirurgien intérieur », yoga de l’oreille, bruit blanc alterné, ondes Alpha/Thêta/Delta, sons filtrés.

La voix du thérapeute vous guide vers des états modifiés de conscience qui synchronisent vos hémisphères cérébraux et agissent sur vos connexions neuronales pour déprogrammer tout signal parasite.

Idéal contre les acouphènes, l’hyperacousie, les traumatismes sonores et les déficiences auditives.

CD Sophro Acouphènes disponible dès maintenant : www.sophro-acouphenes.fr

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Oreille qui claque? Essayez la manoeuvre de Valsalva – Philippe Barraqué

oreillecortexaud 

Oreille bouchée ou qui claque, avez-vous pensé à la manœuvre de Valsalva ? C’est une technique ancienne qui doit se pratiquer avec douceur et en évitant de la renouveler trop souvent. Supprimez vos clics dans les oreilles avec un petit « clac »!

Bien entendu, et c’est une question de bon sens, les conseils qui vous sont donnés ne remplacent pas votre traitement médical et il est toujours judicieux de demander l’avis de votre médecin si vous avez un doute ou des problèmes de santé, notamment au niveau des régions ORL, pulmonaire ou cardiaque.

C’est en effet une pratique médicale qui ne date pas d’aujourd’hui puisque son initiateur, Antonio Maria Valsalva, décrit cette manœuvre, qui visait à évacuer du pus de l’oreille des patients après avoir percé le tympan, dans l’ouvrage De aure humana, publié au début du dix-huitième siècle. Elle est utilisée pour rétablir la pression entre l’oreille externe et l’oreille moyenne, et de ce fait, elle demande beaucoup de soin et d’attention pour ne pas endommager le tympan et les tissus.

Pour pratiquer la manœuvre de Valsalva, suivez attentivement ces instructions :

  • Inspirez profondément. Puis expirez fortement en fermant la bouche et en bouchant le nez avec l’extrémité de l’index sur une narine et du pouce sur l’autre narine. Continuez à faire monter la pression de l’air dans le thorax jusqu’à ce que vous entendiez un petit claquement dans les tympans, signe que les trompes d’Eustache se sont bien ouvertes.
  • Relâchez la pression des doigts et respirez normalement.
  • Détendez-vous quelques instants. Ne cherchez pas à analyser.
  • Si vous n’avez pas obtenu de résultat probant, recommencez la pratique en déglutissant plusieurs fois, comme vous le feriez pour déboucher vos oreilles en avion.

La manœuvre de Vasalva fait partie des techniques vagales agissant sur le nerf pneumogastrique, notamment pour interrompre certaines crises spécifiques de tachycardie.  Le médecin ORL l’utilise également lors de son examen clinique pour vérifier que le tympan est mobile aux changements de pression et que la trompe d’Eustache fonctionne normalement. C’est donc une technique d’autoguérison intéressante à mettre en pratique, particulièrement si vous avez une sensation d’oreille « remplie d’eau » avec une audition altérée (perception des voix en arrière plan sonore, bruit de fond permanent).

Philippe Barraqué, musicothérapeute, docteur en musicologie, expert santé

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Pétition acouphènes a atteint les 1700 signatures – Philippe Barraqué

Je voulais partager avec vous une très bonne nouvelle puisque notre pétition a atteint, grâce à votre soutien, les 1700 signatures. Il faut encore intensifier nos efforts et la diffuser autour de vous, aux élus locaux que vous connaissez, aux médecins et aux medias également.
Il est bon aussi de rappeler que notre jeune pétition est la seule à connaître une audience en constante progression. Elle offre toutes les garanties d’éthique et d’intégrité du site indépendant Change.org.
Nombre de chercheurs tant en France qu’à l’étranger nous apportent leur soutien indéfectible et les medias sont de plus en plus en recherche de témoignages souvent poignants de personnes qui vivent très difficilement les acouphènes et l’hyperacousie. C’est ainsi qu’on peut espérer à moyen terme des avancées significatives dans la prise en charge thérapeutique de ces bruits auditifs, mal de notre siècle hyper technologique qui touche en premier les plus jeunes.
Philippe Barraqué, musicothérapeute, expert santé, organisateur de la pétition « Donnez des moyens à la recherche sur les acouphènes »

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Pour signer la pétition « Donnez des moyens à la recherche sur les acouphènes, suivez ce lien : https://www.change.org/p/aux-politiques-et-%C3%A0-tous-les-d%C3%A9cisionnaires-donnez-des-moyens-%C3%A0-la-recherche-sur-les-acouph%C3%A8nes

Le MP3 et le casque audio risquent de vous rendre sourd – Philippe Barraqué

Dès 2012, je mettais en garde contre les effets dangereux de la musique compressée au format MP3, écoutée au volume maximum avec un casque audio. Les autorités médicales et les pouvoirs publics semblent enfin en prendre conscience car si les discothèques respectent les normes autorisées en décibels, c’est à chacun de prendre conscience que l’oreille est un instrument fragile et destructible de façon irréversible. Pourquoi le MP3 détruit votre oreille et manipule votre cortex auditif, voici les explications.

‘Si la nature a doté l’oreille d’un filtrage naturel avec un pavillon ouvert sur les résonances qui lui parviennent du monde extérieur, ce n’est pas pour la boucher avec quelques centimètres de plastique et de composants électroniques ! A bannir, les oreillettes fournies avec le baladeur ou le téléphone portable au profit d’un bon casque ou d’une station d’écoute.

Mais s’acheter un casque de qualité ne règle pas tous les problèmes liés au MP3. Examinons de plus près ce format de compression des données audio MPEG layer3 – son nom de code complet. Est-il si neutre que cela pour vos oreilles ?

Rappelons que les CD dits « physiques » sont enregistrés au format numérique WAV, ce qui a l’avantage de restituer la source sonore sans aucune perte mais le désavantage de générer beaucoup de mégaoctets. Télécharger ce type de fichier se révèle fastidieux car il occupe trop de mémoire et met trop de temps à s’enregistrer sur l’ordinateur, le téléphone portable ou le baladeur.

Avec le MP3, une minute d’un CD audio en 16 bits stéréo ne prend qu’un petit mégaoctet : très intéressant pour l’utilisateur qui téléchargera un maximum de titres dans un minimum d’espace et pour les producteurs et distributeurs qui en vendront plus et plus vite, sans que l’utilisateur ne sache toujours vraiment ce qu’il écoute !

Seulement, le format de compression MP3 n’a pas que des avantages. Son principe consiste à retirer les fréquences que l’oreille n’est pas capable de discerner, non qu’elles soient toujours inaudibles mais considérées comme faibles, et noyées de ce fait dans la masse sonore.

Toute la vie interne des sons est ici réduite à l’essentiel : le MP3 ne conserve que les sons « évidents », au premier plan, et supprime les autres. C’est un procédé de compression destructive.

Cette perte d’informations n’est pas ressentie par l’auditeur mais bien par le cortex auditif qui est configuré pour analyser toutes les fréquences perçues, les plus faibles constituant des « respirations », des micro-temps de repos où il peut se régénérer. L’écoute prolongée de musiques compressées au format MP3 a pour conséquence de le saturer et de générer des signaux acouphéniques.

Avec le MP3, la loi des sons les plus forts domine au détriment de ceux qui constituent la densité subtile de toute musique : une multitude de micro-événements vibratoires passés sous silence. Ainsi, plusieurs astuces de codifications du MP3 ne sont pas sans conséquence sur  votre audition :

  1. Lorsqu’il rencontre des difficultés à encoder un passage musical qui risque de perdre en qualité sonore, le MP3 se sert d’une réserve de bytes* supplémentaires prélevés sur d’autres passages de l’œuvre restituée. Ces variantes de compression répétées sur plusieurs heures d’écoute contribuent à la saturation de l’oreille et du cortex auditif.

*Le byte ou l’octet est l’unité de mémoire de l’informatique.

  1. La méthode du joint stéréo consiste à utiliser les fréquences basses que l’oreille humaine est incapable de localiser. En enregistrant certaines de ses fréquences en mono, elle simule un effet de spatialisation stéréo lorsque vous écoutez de la musique. L’exposition à ces fréquences redondantes et leurs effets sur l’oreille interne ne sont pas à sous-estimer.
  2. La technique de l’algorithme Huffman fait gagner jusqu’à 20% d’espace mémoire en moins en créant des codes de longueur variables, plus longs pour les codes numériques des sons peu usités, plus courts pour les sons qui se répètent. Mais à part quelques mégaoctets de moins sur votre disque dur, ces algorithmes ne vous apportent rien au niveau musical et encombrent vos neurones.

Face à ces traitements numériques des sons, l’auditeur est en droit de s’interroger sur la somme d’informations et de stimulations diverses que son cortex auditif doit analyser pour le simple plaisir d’écouter une musique et sur les effets à long terme de ce parasitage permanent sur ses facultés sensorielles’*

Philippe Barraqué, musicothérapeute, musicologue, expert santé

*Extrait de l’ouvrage « Dites stop à vos acouphènes », Philippe Barraqué, éditions J.Lyon, 2012

– Pour se le procurer dès maintenant : cliquez ici

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Acouphènes, mieux les connaître pour mieux les soigner – Philippe Barraqué

Les acouphènes sont des bruits auditifs parasites qui se manifestent par des sifflements, des bourdonnements, des chuintements, des souffles et des fréquences dissonantes parfois sur plusieurs tonalités. Que faire pour les soulager?

Ce symptôme qui touche une part non négligeable de la population française se ressent dans une ou deux oreilles, parfois avec une sensation plus localisée au niveau du crâne. On estime qu’environ 10% des français en souffrent de façon plus ou moins importante et que pour un million et demi de personnes les acouphènes sont très gênants, voire insupportables.

Les causes de ce symptôme acouphénique sont multiples mais bien souvent, il d’agit d’une altération ou d’une destruction d’une partie des 16000 cellules ciliées de l’oreille interne qui ont pour fonction de transmettre les signaux électriques au cortex, via le nerf auditif. De ce fait, ces signaux sont partiellement altérés à cause d’un traumatisme sonore, d’une déficience auditive ou d’une maladie de Ménière. On soupçonne également que la toxicité des plombages dentaires, certains médicaments ototoxiques (l’aspirine ou la quinine sont des exemples connus), les pollutions technologiques, les allergies alimentaires, les désordres vertébraux et maxillo-faciaux provoquent des acouphènes plus ou moins constants.

Une consultation chez le médecin ORL s’impose quand le symptôme acouphénique perturbe le quotidien au point de provoquer des troubles dépressifs, une baisse de l’attention et de la concentration, une désocialisation. Le praticien commence par un interrogatoire afin de déterminer la gêne auditive comme il le ferait pour évaluer une douleur sur une échelle de 0 à 10. Si le seuil dépasse 8, les acouphènes sont devenus ingérables sans une aide médicale. L’examen audiométrique est indispensable pour orienter sur le protocole le plus adapté.

Dans le cas d’acouphènes pulsatiles liés à des troubles vasculaires que le praticien peut souvent diagnostiquer à l’aide d’un stéthoscope, un vasodilatateur est prescrit souvent à base de ginkgo biloba, une plante qui agit sur les problèmes de circulation du sang. S’il s’agit d’acouphènes subjectifs que seuls le patient entend, le protocole médical le plus récent consiste à administrer un antiépileptique à très petites doses, afin d’éviter ses effets secondaires indésirables, associé au port d’une prothèse auditive comportant un ou plusieurs bruits thérapeutiques (blanc, rose, Brown).

On notera que la thérapie sonore est validée par le corps médical pour sa capacité à masquer les acouphènes et à mettre en place un mécanisme d’habituation et de déprogrammation du cortex auditif rendant les sons parasites plus supportables. Si le patient ne souhaite pas investir dans un appareillage coûteux, il peut très bien écouter quotidiennement des bruits thérapeutiques à condition d’utiliser des CD en format wav et d’éviter les téléchargements gratuits MP3 qui sont souvent de mauvaise qualité et nocifs pour des oreilles malades.

Le traitement peut être complété par une thérapie comportementale et cognitive (sophrologie, hypnose), de l’orthophonie et des séances chez le psychologue ou le psychiatre. Traiter les acouphènes est une affaire de longue haleine et le patient devra faire preuve de patience et de combativité pour obtenir des améliorations. Comptez pour cela un minimum de six mois de traitement pour une consolidation des améliorations. L’observance du protocole thérapeutique par le patient est fondamentale.

Selon une étude scientifique française réalisée par le Professeur Pierre Elbaz de la Fondation Rothschild et le professeur Georges  Lamas de l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, sur une moyenne de 200 patients traités, 20% des patients ont déclaré ne plus souffrir de leurs acouphènes et 80% ressentir une amélioration. Des résultats scientifiques complets seront publiés en fin d’année 2015 lors des congrès ORL de Paris  et du Québec.

Philippe Barraqué, musicothérapeute, docteur en musicologie

Protocole thérapeutique  de thérapie sonore anti-acouphènes : http://www.stop-acouphenes.fr

Thérapie comportementale et cognitive : http://www.sophro-acouphenes.fr

Voulez-vous tester le nouveau traitement anti-acouphènes AM101? Philippe Barraqué

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Le laboratoire suisse Auris Medical teste actuellement sur un échantillon de patients un nouveau médicament, l’AM-101, destiné au traitement des acouphènes aigus de l’oreille interne. Elle est menée dans des cliniques et des cabinets d’otorhinolaryngologie (ORL) en France et dans d’autres pays européens.

Sont susceptibles de participer à l’étude clinique, les personnes qui ont entre 18 et 75 ans, qui ont des acouphènes consécutifs à un traumatisme sonore, un barotraumatisme, une opération au niveau de l’oreille moyenne, une perforation traumatique du tympan ou une inflammation de l’oreille moyenne. Seules les personnes qui souffrent d’acouphènes depuis moins de 12 mois sont concernées par cette étude.

Parallèlement, des données complémentaires sur l’innocuité et la tolérance d’utilisation de l’AM-101 sont collectées. L’étude est menée conformément à des directives établies à l’échelle mondiale, dont le respect est strictement contrôlé par les autorités compétentes et les comités d’éthique. Cela implique de mener en général les études cliniques par rapport à un traitement standard ou par rapport à un placebo. Les participants reçoivent le médicament AM-101 ou le placebo trois fois en l’espace de 5 jours après anesthésie locale du tympan par injection dans l’oreille moyenne. De là, l’agent se diffuse dans l’oreille interne. L’intervention est pratiquée en ambulatoire. Après une phase de repos aussitôt après le traitement, les patients peuvent rentrer à leur domicile. Ils devront ensuite se présenter à plusieurs consultations de suivi auprès du médecin investigateur.

L’événement déclencheur, qu’il s’agisse d’un traumatisme sonore, d’un barotraumatisme, d’une opération au niveau de l’oreille moyenne, d’une perforation traumatique du tympan ou d’une inflammation de l’oreille moyenne, doit être clairement attesté (par exemple sous la forme d’une ordonnance écrite adressée au spécialiste). Avant toute inclusion dans l’étude clinique, un médecin investigateur déterminera, dans le cadre d’un examen approfondi, si vous remplissez les autres critères de participation.

Pour s’inscrire à l’étude clinique de l’AM-101 : Laboratoire Auris Medical

Philippe Barraqué, musicothérapeute, docteur en musicologie

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Coffret « Thérapies vibratoires et fleurs de Bach » – Philippe Barraqué

Coffret Thérapies vibratoires et fleurs de Bach Philippe Barraqué Editions Médicis 

Par leurs résonances subtiles, les thérapies vibratoires pénètrent toutes les strates de l’être – physique, énergétique et psychologique – jusqu’au cœur de vos cellules. En apportant les bonnes informations énergétiques et quantiques à votre organisme, elles le reprogramment et le rééquilibrent. Un coffret monumental et unique avec livre, fiches et CD : 3 en 1 pour équilibrer votre émotionnel. 

Ce coffret, que j’ai conçu pour vous, comprend un ouvrage complet  réunissant les thérapies vibratoires dont vous avez besoin, 39 fiches florales qui s’occupent de vos émotions au quotidien, 1 CD des 39 fréquences thérapeutiques des fleurs de Bach.

Chaque fiche contient une description de la fleur de Bach, ses indications, et toutes les thérapies qui s’accordent avec sa tonalité émotionnelle : ambiance naturelle, Bach-thérapie, chromothérapie, fréquence thérapeutique, mantra, son floral, aromathérapie, homéopathie, oligothérapie, phytothérapie, digitopuncture, mudrâ, posture de guérison, reiki, soins ayurvédiques, angéologie, héraldique, tarologie, méditations de guérison, citation d’Edward Bach. 

Un coffret qui vibrera à l’unisson de vos émotions, une bible des fleurs de Bach qui vous accompagnera chaque jour de votre vie. Une somme de connaissances et de pratiques de guérison jamais encore réunies ensemble.

Stress, dépression, burn-out, acouphènes, hyperacousie, spasmophilie, électrosensibilité, fibromyalgie, allergies, etc., en traitant le terrain psychosomatique par les fleurs de Bach et les thérapies vibratoires, vous déminez le terrain métabolique et apaisez l’être intérieur. En retrouvant votre équilibre, vous faites taire les disharmonies et les dysfonctionnements internes : tout ce que votre « mal a dit » se tait enfin !

Le coffret Thérapies vibratoires et fleurs de Bach sort en septembre aux éditions Médicis. Le commander dès maintenant

Philippe Barraqué, musicothérapeute spécialisé, expert santé & bien-être

print_daxxx2xx  Copie de couv jumeaux 2004  CD Sophro Acouphènes cover HD

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Acouphènes, et si c’était le muscle tenseur du tympan?

Acouphènes solutions P.Barraqué

Selon une étude scientifique très intéressante réalisée récemment par des chercheurs australiens, brésiliens, espagnols et néozélandais, le muscle tenseur du tympan serait mis en cause dans la survenue des acouphènes chez certains patients. C’est grâce à ce muscle qui tend le tympan par l’intermédiaire du marteau, que l’oreille se protège des bruits trop intenses. Selon cette hypothèse, une altération de ce muscle entraînerait notamment un processus de dégradation des cellules de l’oreille interne et une inflammation du nerf trijumeau.

On sait que l’inflammation du nerf trijumeau provoque beaucoup d’effets indésirables au niveau de l’oreille : sensation d’oreilles bouchées, brûlure dans le conduit de l’oreille, claquements dans l’oreille, etc. Comme vous le savez peut-être, j’ai établi, en tant que chercheur et musicothérapeute, les bases de la thérapie vocale, c’est à dire l’utilisation de la voix à des fins thérapeutiques. Le muscle tenseur du tympan est très sensible aux mouvements phonatoires de l’expression parlée et chantée. Je vous demande donc de faire l’expérience suivante :

Inspirez profondément et chantez sur le son qui vous vient la voyelle « A » en ouvrant bien la bouche, c’est à dire en baissant le plus possible le maxillaire inférieur. Faites-le plusieurs fois entrecoupé de périodes courtes de silence. Soyez attentif aux effets possibles du son que vous venez de chanter. Refaites-le également en bouchant l’oreille gauche, puis en changeant d’oreille. Il est très important de bien ouvrir la bouche et de baisser le maxillaire inférieur. Au besoin, contrôlez-vous en vous regardant dans une glace.

Cette expérience serait intéressante à faire pour vérifier l’interaction du muscle tenseur du tympan, durant l’expression chantée, sur vos acouphènes. Merci de me faire part de vos remarques après avoir pratiqué en m’adressant vos commentaires. La pratique de la thérapie vocale est de toute façon bénéfique pour assouplir les muscles de la zone maxillo-faciale et pour le bien-être en général

Philippe Barraqué, musicothérapeute, docteur en musicologie
www.planetevoix.net
www.stop-acouphenes.fr

Source : « Tonic tensor tympani syndrome in tinnitus and hyperacusis patients: A multi-clinic prevalence study »
(Myriam Westcott, Tanit Ganz Sanchez, Isabel Diges, Clarice Saba, Ross Dineen, Celene McNeill, Alison Chiam, Mary O’Keefe, Tricia Sharples)