L’oreille manquante / Philippe Barraqué

L’oreille manquante, déficiente, entend peut-être mieux que l’oreille dite « normale » les bruits subliminaux de la vie, c’est ce que nous suggère Elisabeth Barillé dans son ouvrage « L’oreille d’or » paru aux éditions Grasset.

Pas de victimisation, pas de plainte, pas de revendication, non, un handicap assumé, sublimé, celui d’une oreille manquante du moins dans sa fonction cognitive. Mais pour cette auteure, qui écrit avec un style feutré, chuchoté, sur le ton de la confidence, « l’oreille manquante distingue ce que ma bonne oreille n’entend pas forcément ». Un phénomène somme toute classique pour toute personne qui non seulement assume mais potentialise les « atouts » de sa déficience : la capacité à suppléer un manque par un « plus », qui fera d’elle, et parfois malgré elle, une personne remarquable pour le quidam.

« La surdité est une fidélité définitive, une fidélité à soi-même imposée du dedans, contre les aventures dictatoriales du dehors ». Le handicap impose l’exploration intérieure, enrichit l’être de sensations inédites, d’un imaginaire de substitution qui remplace la fonction corporelle absente. La perception des sons n’est pas la même car l’auteure ne la reçoit que d’un seul côté, de son oreille valide, mais la compensation vient de son « Oreille d’or », de son oreille « subliminale » qui sait décrypter les musiques du silence, les bruissements des âmes et les vies intérieures.

Le livre d’Elisabeth Barillé est assurément un voyage littéraire qui entrouvre les portes d’un monde qui n’est pas celui d’une malentendante mais d’une « bien-entendante » qui sait percevoir nos vies autrement mais sublimement.

Philippe Barraqué, musicothérapeute, musicologue


 

L’oreille est une Rolls – Philippe Barraqué

 

Ne jamais écouter de la musique au casque toujours au même volume, même faible, c’est une des clés pour ne pas stresser vos oreilles.

  • Variez l’intensité sonore légèrement quand vous écoutez au casque.
  • Attention aux erreurs de réglages du volume qui sont des causes fréquentes de traumatismes sonores.
  • Les boutons de réglages du volume sur le smartphone sont par exemple moins sources d’erreurs que si vous glissez le doigt sur l’écran.

L’oreille est une Rolls, ne la transformez pas en 2CV!

Philippe Barraqué, musicothérapeute, docteur en musicologie, expert santé

Traumatismes sonores, oreilles stressées, acouphènes psychosomatiques, le nouveau CD Neurostimulation Anti Acouphènes(N.A.C.) agit directement sur le cerveau. Révolutionnaire!

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Acouphènes, des conseils trop bien pour l’été – Philippe Barraqué

Fun plageUne teuf entre amis, un évènement Facebook, un cocktail dinatoire, allez-y! Il n’y a pas de raison de se priver du fun de l’été. Simplement, si le son monte tout autant que l’afflux de tapas, mettez vos bouchons dans les oreilles. Cela vous donnera l’occasion d’hurler à vos amis autour de vous « qu’il faut se protéger!!! ».
Le feu d’artifice, allez-y! Mais cette fois-ci soyez préventif et mettez directo vos bouchons d’oreilles fluo (s’ils pouvaient clignoter dans le noir ce serait mieux, mais bon!). A signaler, il existe des protections auditives semi-ouvertes qui vous éviteront d’improviser le langage des signes pour vous faire comprendre. Malentendance ne rime pas avec abstinence, mais parfois avec danse, éclatez-vous!
Une journée « Koh-Lanta », allez-y! Ça n’est pas tous les jours qu’on part en rando, avec sac à dos, pour explorer des territoires inconnus. C’est aussi l’occasion de faire une cure de silence (à renouveler!) et de laisser récupérer ses oreilles tranquillement. Donc, bannissez vos téléphones, MP3 et autres objets technologiques addictifs, et n’y touchez pas, un jour, deux jours, trois jours… Ça va déjà mieux les acouphènes, non? Moral au beau fixe, yes!!!
Soyez fou, parlez à vos oreilles! Quand le soleil de la plage sera au zénith, dites-leur que vous allez les guérir. Des milliers de perles de lumière solaire éclairent votre oreille interne, entourent et purifient votre cochlée, font une séance de cocooning à votre tympan que vous avez maltraité par des niveaux sonores intempestifs et des écoutes au casque non-stop. C’est le moment de vous faire pardonner, de vous excuser pour votre manque d’attention, d’écoute du corps. Dites à vos oreilles que les acouphènes c’est terminé, que vous ferez tout pour y arriver. C’est l’objectif de votre été guérisseur, allez mieux toute l’année!

Philippe Barraqué, musicothérapeute, docteur en musicologie, expert santé

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Oreille qui claque? Essayez la manoeuvre de Valsalva – Philippe Barraqué

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Oreille bouchée ou qui claque, avez-vous pensé à la manœuvre de Valsalva ? C’est une technique ancienne qui doit se pratiquer avec douceur et en évitant de la renouveler trop souvent. Supprimez vos clics dans les oreilles avec un petit « clac »!

Bien entendu, et c’est une question de bon sens, les conseils qui vous sont donnés ne remplacent pas votre traitement médical et il est toujours judicieux de demander l’avis de votre médecin si vous avez un doute ou des problèmes de santé, notamment au niveau des régions ORL, pulmonaire ou cardiaque.

C’est en effet une pratique médicale qui ne date pas d’aujourd’hui puisque son initiateur, Antonio Maria Valsalva, décrit cette manœuvre, qui visait à évacuer du pus de l’oreille des patients après avoir percé le tympan, dans l’ouvrage De aure humana, publié au début du dix-huitième siècle. Elle est utilisée pour rétablir la pression entre l’oreille externe et l’oreille moyenne, et de ce fait, elle demande beaucoup de soin et d’attention pour ne pas endommager le tympan et les tissus.

Pour pratiquer la manœuvre de Valsalva, suivez attentivement ces instructions :

  • Inspirez profondément. Puis expirez fortement en fermant la bouche et en bouchant le nez avec l’extrémité de l’index sur une narine et du pouce sur l’autre narine. Continuez à faire monter la pression de l’air dans le thorax jusqu’à ce que vous entendiez un petit claquement dans les tympans, signe que les trompes d’Eustache se sont bien ouvertes.
  • Relâchez la pression des doigts et respirez normalement.
  • Détendez-vous quelques instants. Ne cherchez pas à analyser.
  • Si vous n’avez pas obtenu de résultat probant, recommencez la pratique en déglutissant plusieurs fois, comme vous le feriez pour déboucher vos oreilles en avion.

La manœuvre de Vasalva fait partie des techniques vagales agissant sur le nerf pneumogastrique, notamment pour interrompre certaines crises spécifiques de tachycardie.  Le médecin ORL l’utilise également lors de son examen clinique pour vérifier que le tympan est mobile aux changements de pression et que la trompe d’Eustache fonctionne normalement. C’est donc une technique d’autoguérison intéressante à mettre en pratique, particulièrement si vous avez une sensation d’oreille « remplie d’eau » avec une audition altérée (perception des voix en arrière plan sonore, bruit de fond permanent).

Philippe Barraqué, musicothérapeute, docteur en musicologie, expert santé

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Thérapie sonore aux fréquences de vos acouphènes – Philippe Barraqué, musicothérapeute

Je réalise sur mesure un MP3 de thérapie sonore aux fréquences de vos acouphènes.

Vous sélectionnez vos fréquences (jusqu’à 3 par fichier d’une heure) en cliquant sur la vidéo Diagnostic Fréquences Stop Acouphènes et vous me les indiquez sur votre commande ou par mail séparé.

Autre avantage exclusif, vous avez la possibilité de répartir les fréquences en fonction des acouphènes entendus dans chaque oreille. Le fichier est réalisé spécialement pour vous, ce qui est une garantie d’excellence et d’efficacité sans équivalent par rapport aux générateurs de sons et aux programmes automatisés.

Ce MP3 personnalisé à télécharger reproduit  en continu le(s) son(s) de votre ou vos acouphènes associé(s) à des bruits blanc et rose, ainsi qu’à des rythmes cérébraux Alpha/Thêta/Delta favorisant l’habituation et la relaxation profonde (durée 1h).

Prouvée scientifiquement, l’écoute régulière de bruits de masquage associés aux fréquences des acouphènes réduisent leur puissance de façon permanente. Vos acouphènes se feront ainsi plus discrets, ce qui améliorera votre vie au quotidien et la qualité de votre sommeil.

Inclus dans la prestation, bénéficiez par mail de mes conseils en pathologie acouphénique. Qualité de la prestation et qualité du suivi, il vous suffit de cliquer sur le lien du site pour bénéficier de cette prestation qui améliore déjà le quotidien de beaucoup de déficients auditifs. Alors pourquoi pas vous?

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Philippe Barraqué, musicothérapeute, docteur en musicologie, expert santé

Pétition acouphènes a atteint les 1700 signatures – Philippe Barraqué

Je voulais partager avec vous une très bonne nouvelle puisque notre pétition a atteint, grâce à votre soutien, les 1700 signatures. Il faut encore intensifier nos efforts et la diffuser autour de vous, aux élus locaux que vous connaissez, aux médecins et aux medias également.
Il est bon aussi de rappeler que notre jeune pétition est la seule à connaître une audience en constante progression. Elle offre toutes les garanties d’éthique et d’intégrité du site indépendant Change.org.
Nombre de chercheurs tant en France qu’à l’étranger nous apportent leur soutien indéfectible et les medias sont de plus en plus en recherche de témoignages souvent poignants de personnes qui vivent très difficilement les acouphènes et l’hyperacousie. C’est ainsi qu’on peut espérer à moyen terme des avancées significatives dans la prise en charge thérapeutique de ces bruits auditifs, mal de notre siècle hyper technologique qui touche en premier les plus jeunes.
Philippe Barraqué, musicothérapeute, expert santé, organisateur de la pétition « Donnez des moyens à la recherche sur les acouphènes »

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Pour signer la pétition « Donnez des moyens à la recherche sur les acouphènes, suivez ce lien : https://www.change.org/p/aux-politiques-et-%C3%A0-tous-les-d%C3%A9cisionnaires-donnez-des-moyens-%C3%A0-la-recherche-sur-les-acouph%C3%A8nes

Le MP3 et le casque audio risquent de vous rendre sourd – Philippe Barraqué

Dès 2012, je mettais en garde contre les effets dangereux de la musique compressée au format MP3, écoutée au volume maximum avec un casque audio. Les autorités médicales et les pouvoirs publics semblent enfin en prendre conscience car si les discothèques respectent les normes autorisées en décibels, c’est à chacun de prendre conscience que l’oreille est un instrument fragile et destructible de façon irréversible. Pourquoi le MP3 détruit votre oreille et manipule votre cortex auditif, voici les explications.

‘Si la nature a doté l’oreille d’un filtrage naturel avec un pavillon ouvert sur les résonances qui lui parviennent du monde extérieur, ce n’est pas pour la boucher avec quelques centimètres de plastique et de composants électroniques ! A bannir, les oreillettes fournies avec le baladeur ou le téléphone portable au profit d’un bon casque ou d’une station d’écoute.

Mais s’acheter un casque de qualité ne règle pas tous les problèmes liés au MP3. Examinons de plus près ce format de compression des données audio MPEG layer3 – son nom de code complet. Est-il si neutre que cela pour vos oreilles ?

Rappelons que les CD dits « physiques » sont enregistrés au format numérique WAV, ce qui a l’avantage de restituer la source sonore sans aucune perte mais le désavantage de générer beaucoup de mégaoctets. Télécharger ce type de fichier se révèle fastidieux car il occupe trop de mémoire et met trop de temps à s’enregistrer sur l’ordinateur, le téléphone portable ou le baladeur.

Avec le MP3, une minute d’un CD audio en 16 bits stéréo ne prend qu’un petit mégaoctet : très intéressant pour l’utilisateur qui téléchargera un maximum de titres dans un minimum d’espace et pour les producteurs et distributeurs qui en vendront plus et plus vite, sans que l’utilisateur ne sache toujours vraiment ce qu’il écoute !

Seulement, le format de compression MP3 n’a pas que des avantages. Son principe consiste à retirer les fréquences que l’oreille n’est pas capable de discerner, non qu’elles soient toujours inaudibles mais considérées comme faibles, et noyées de ce fait dans la masse sonore.

Toute la vie interne des sons est ici réduite à l’essentiel : le MP3 ne conserve que les sons « évidents », au premier plan, et supprime les autres. C’est un procédé de compression destructive.

Cette perte d’informations n’est pas ressentie par l’auditeur mais bien par le cortex auditif qui est configuré pour analyser toutes les fréquences perçues, les plus faibles constituant des « respirations », des micro-temps de repos où il peut se régénérer. L’écoute prolongée de musiques compressées au format MP3 a pour conséquence de le saturer et de générer des signaux acouphéniques.

Avec le MP3, la loi des sons les plus forts domine au détriment de ceux qui constituent la densité subtile de toute musique : une multitude de micro-événements vibratoires passés sous silence. Ainsi, plusieurs astuces de codifications du MP3 ne sont pas sans conséquence sur  votre audition :

  1. Lorsqu’il rencontre des difficultés à encoder un passage musical qui risque de perdre en qualité sonore, le MP3 se sert d’une réserve de bytes* supplémentaires prélevés sur d’autres passages de l’œuvre restituée. Ces variantes de compression répétées sur plusieurs heures d’écoute contribuent à la saturation de l’oreille et du cortex auditif.

*Le byte ou l’octet est l’unité de mémoire de l’informatique.

  1. La méthode du joint stéréo consiste à utiliser les fréquences basses que l’oreille humaine est incapable de localiser. En enregistrant certaines de ses fréquences en mono, elle simule un effet de spatialisation stéréo lorsque vous écoutez de la musique. L’exposition à ces fréquences redondantes et leurs effets sur l’oreille interne ne sont pas à sous-estimer.
  2. La technique de l’algorithme Huffman fait gagner jusqu’à 20% d’espace mémoire en moins en créant des codes de longueur variables, plus longs pour les codes numériques des sons peu usités, plus courts pour les sons qui se répètent. Mais à part quelques mégaoctets de moins sur votre disque dur, ces algorithmes ne vous apportent rien au niveau musical et encombrent vos neurones.

Face à ces traitements numériques des sons, l’auditeur est en droit de s’interroger sur la somme d’informations et de stimulations diverses que son cortex auditif doit analyser pour le simple plaisir d’écouter une musique et sur les effets à long terme de ce parasitage permanent sur ses facultés sensorielles’*

Philippe Barraqué, musicothérapeute, musicologue, expert santé

*Extrait de l’ouvrage « Dites stop à vos acouphènes », Philippe Barraqué, éditions J.Lyon, 2012

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